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Liban - Éclairage

Les complications entre les USA et l’Iran retardent les solutions dans la région...

Lorsqu'en septembre 2013, la nouvelle du rapprochement entre l'Iran et les États-Unis est arrivée, elle a certes suscité le mécontentement et la colère des Saoudiens, mais elle a aussi soulevé un vent d'espoir dans la région. Pour de nombreux analystes, ce rapprochement qui devait encore se concrétiser ne pouvait qu'être porteur de règlements pour la plupart des dossiers conflictuels de la région, Syrie en tête. D'autant qu'un accord intérimaire de six mois a été aussi conclu entre les pays dits 5 plus 1 et l'Iran, en même temps que la conclusion d'une entente entre la Russie et les États-Unis sur le dossier des armes chimiques syriennes.
Au Liban, les analystes s'accordaient à dire que ce climat d'entente ne pouvait qu'avoir des répercussions positives sur le pays, même si les interprétations différaient selon le camp politique. Pour le 8 Mars et ses alliés, ces accords ne pouvaient que renforcer le camp dit de la résistance, de l'Iran jusqu'à au Liban, en passant par l'Irak et la Syrie, alors que, du côté du 14 Mars, on était convaincu que le Hezbollah devrait faire les frais d'un rapprochement entre les États-Unis et l'Iran, les premiers étant essentiellement soucieux de parvenir à une entente globale qui englobe le conflit israélo-palestinien et passe donc forcément par la neutralisation de la résistance. En dépit de cette divergence dans l'estimation de l'accord, les deux camps étaient d'accord pour croire qu'une nouvelle ère était en train de s'ouvrir dans la région et peut-être dans le monde.


Pourtant, concrètement, rien n'a vraiment changé. Au contraire, les derniers développements montrent un recul du climat d'entente véhiculé depuis le coup de fil entre le président américain Barack Obama et le président iranien Hassan Rohani en septembre dernier à New York. Le second round des négociations de Genève s'est achevé en queue de poisson, la priorité est de nouveau aux combats sur le terrain en Syrie, les États-Unis ont de nouveau haussé le ton à l'égard de l'Iran, la tension est montée d'un cran entre Moscou et Washington à la suite des développements en Ukraine, et le Liban est toujours sous la menace des groupes takfiristes, en dépit de la formation d'un gouvernement qui tarde à démarrer. Qu'est-ce qui a donc pu balayer aussi rapidement le vent d'optimisme qui a soufflé un moment sur la région ?


Un diplomate iranien affirme qu'il faut suivre de près les négociations sur le dossier nucléaire iranien pour comprendre ce qui se passe actuellement. Lorsque le président iranien a décidé de se rendre à New York pour participer à la session ordinaire de l'Assemblée générale de l'ONU, le guide suprême avait fixé une seule ligne rouge : il ne doit pas y avoir de rencontre entre le président américain et son homologue iranien. Et pendant toute la durée de son séjour à New York, cheikh Rohani a donc déjoué toutes les tentatives américaines d'arranger ne serait-ce qu'un salut entre les deux hommes, au point qu'il a renoncé à assister à un dîner donné en l'honneur des chefs d'État pour ne pas risquer de tomber nez à nez avec le président américain. Il a toutefois dû prendre l'appel téléphonique parce que le médiateur l'a pris de court, lui demandant comment Rohani prône l'ouverture et refuse de parler à Obama au téléphone...

 

D'ailleurs, pendant la conversation qui a duré plus de 20 minutes, c'est surtout Obama qui a parlé, pressant son interlocuteur d'ouvrir un dialogue. Finalement, Rohani a donné son accord, choisissant son ministre des AE pour le suivi et demandant à Obama de choisir le sien. Ce fut John Kerry. Plusieurs rencontres entre les deux hommes ont alors eu lieu, à Genève notamment. Mais à chaque fois, précise le diplomate iranien, Kerry cherchait à pousser son interlocuteur à évoquer tous les dossiers régionaux et l'autre refusait, arguant du fait qu'il faut commencer par régler le dossier du nucléaire pour rebâtir la confiance et ensuite passer à autre chose. La position américaine était claire : nous sommes en train de reconnaître le rôle régional primordial de l'Iran ; en contrepartie, il faut nous aider à régler les dossiers en suspens. Mais, comme d'habitude, les Américains connaissent mal les Iraniens. Premièrement, ceux-ci n'agissent jamais sous le coup de la précipitation et ils préfèrent prendre leur temps avant de décider. De plus, les Iraniens ne veulent pas d'un règlement global pour la simple raison que si tous les dossiers sont mis sur la table et doivent être traités en même temps, ils devront faire des concessions dans l'un pour pouvoir obtenir des acquis dans l'autre. Et comme ils ne sont pas pressés, ils préfèrent les régler l'un après l'autre. Face à l'échec de toutes les tentatives de pousser les Iraniens à évoquer en marge des négociations sur le nucléaire les dossiers irakien, syrien, afghan et autres, les États-Unis ont choisi de durcir le ton. Au cours de la dernière réunion de Genève, ils ont ainsi soulevé la question des missiles balistiques iraniens. Les Iraniens ont répondu que cela n'avait rien à voir avec le nucléaire. Mais les Américains ont insisté en arguant du fait que ces missiles peuvent avoir des têtes nucléaires. La discussion a tourné court et Obama a recommencé à dire que toutes les options sont sur la table...


Le diplomate iranien affirme qu'il ne s'agit pas d'un retour au point de départ, mais, selon lui, le bras de fer se poursuit et chaque partie campe sur ses positions. À cela il faut ajouter les nouvelles tensions entre la Russie et l'Occident sur le dossier ukrainien qui compliquent encore les règlements éventuels, sans oublier le fait qu'en dépit de quelques changements de forme, l'Arabie saoudite poursuit sa politique contre le régime syrien et ses alliés car elle se sent exclue des ententes éventuelles entre l'Occident et l'Iran. La situation régionale est donc encore compliquée et les solutions ne semblent pas proches.

Lorsqu'en septembre 2013, la nouvelle du rapprochement entre l'Iran et les États-Unis est arrivée, elle a certes suscité le mécontentement et la colère des Saoudiens, mais elle a aussi soulevé un vent d'espoir dans la région. Pour de nombreux analystes, ce rapprochement qui devait encore se concrétiser ne pouvait qu'être porteur de règlements pour la plupart des dossiers conflictuels de...

commentaires (4)

Certaines "banalyses", entraînent la vacance de l’objectivité, fort indigènes et locales au demeurant. Il s'agit d'1 sorte d'engourdissement qui gagne donc les Pseudo-araméano-phénicisés dans cette douceur méditerranéo-levantine, à l'égard d'une information qui ne leur parvient plus que toujours fragmentée en raison de ce même phénomène Pâmé. Moins apte, en tout cas, à les requérir vraiment comme elle le fait à l'ordinaire avec d’autres évidemment plus subtiles. Pourtant, l'information à toujours les mêmes couleurs glauques ou bigarrées, et charrie les sempiternels tombereaux d'espérances et d'inepties, de prévisions annoncées ou inopinées, d'accablements et de drôleries. Toutefois, comme si le flot risquait, on ne sait pourquoi, de se tarir, ils ont pris l'habitude les Puinés de lester l'information manière d'échapper si peu que ce soit à ce présent si oppressant ! Et les voilà ainsi les Ébaubis, une information débitée devant leurs idées et leurs esprits, leur vue et leurs lunettes, évidemment sombres et assombris invités entre leurs innombrables somnolences Campagnardes à la nostalgie ou surtout au pronostic. Mais ce procédé éhhh Niais a ses limites. Et très vite le présent les reprend à la gorge. Pour rire, mais surtout pour pleurer, quand ce n'est pas pour les deux à la fois et plutôt le second que le premier ; yâ hassértéééh !

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

15 h 08, le 07 mars 2014

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Commentaires (4)

  • Certaines "banalyses", entraînent la vacance de l’objectivité, fort indigènes et locales au demeurant. Il s'agit d'1 sorte d'engourdissement qui gagne donc les Pseudo-araméano-phénicisés dans cette douceur méditerranéo-levantine, à l'égard d'une information qui ne leur parvient plus que toujours fragmentée en raison de ce même phénomène Pâmé. Moins apte, en tout cas, à les requérir vraiment comme elle le fait à l'ordinaire avec d’autres évidemment plus subtiles. Pourtant, l'information à toujours les mêmes couleurs glauques ou bigarrées, et charrie les sempiternels tombereaux d'espérances et d'inepties, de prévisions annoncées ou inopinées, d'accablements et de drôleries. Toutefois, comme si le flot risquait, on ne sait pourquoi, de se tarir, ils ont pris l'habitude les Puinés de lester l'information manière d'échapper si peu que ce soit à ce présent si oppressant ! Et les voilà ainsi les Ébaubis, une information débitée devant leurs idées et leurs esprits, leur vue et leurs lunettes, évidemment sombres et assombris invités entre leurs innombrables somnolences Campagnardes à la nostalgie ou surtout au pronostic. Mais ce procédé éhhh Niais a ses limites. Et très vite le présent les reprend à la gorge. Pour rire, mais surtout pour pleurer, quand ce n'est pas pour les deux à la fois et plutôt le second que le premier ; yâ hassértéééh !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    15 h 08, le 07 mars 2014

  • Les us ne changeront pas du jour au lendemain ce qui a fait leur politique au fil de leur histoire , deja avec les indiens habitants originels de cette terre volee il y a plus de 200 ans , on se souvient dans les films qu'apres avoir fume le calumet de la paix avec les indiens , ils leurs envoyaient la 7eme cavalerie pretextant des massacres fomentes par eux memes sur des immigres . De plus en plus on nous parle de pearl harbourg comme une attaque perpetree par les yankys afin de justifier leur rentree en guerre contre les japonais , les iraniens ont raison de pas se precipiter et de parler d'un probleme après l'aure devant des laches pareils , seulement il faudrait que l'Iran et la Russie nouvelles puissances emergentes ne relachent pas la pression en s'armant de plus en plus efficacement pour parer a toute situation en cas de conflit ouvert , c'est la seule condition pour laquelle ces predateurs sionises pourront se tenir a carreau , je pense qu'ils doivent le savoir , autant eux que notre illustre informateur.

    FRIK-A-FRAK

    13 h 20, le 07 mars 2014

  • Z'ont pas encore fini de se répartir le pactole...

    GEDEON Christian

    12 h 42, le 07 mars 2014

  • DU BARATIN HABITUEL. LES DÉCULOTTAGES DÉCRITS COMME DES ACTES HÉROÏQUES... ET LA DONNE BIL MA2LOUB !

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 53, le 07 mars 2014

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