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Économie - Liban - Rapport

Citigroup : La croissance du Liban, la plus lente au Moyen-Orient

Outre son déficit public colossal, le Liban devrait obtenir, pour la seconde année consécutive, le titre peu enviable d'économie au taux de croissance le plus lent de la région, a indiqué la banque américaine Citigroup.

Sur le plan de l’inflation, Citigroup a pronostiqué un taux moyen annuel de 3,7 % pour le Liban en 2014. Sergey Nivens/ bigstockphoto

La banque américaine Citigroup a pronostiqué une croissance de 2 % du produit intérieur brut (PIB) réel libanais en 2014.
À titre de comparaison, le rapport a prévu pour la même période des moyennes de croissance chiffrées à 4,6 % pour la région du Moyen-Orient et de l'Afrique (MOA), à 4,7 % pour les économies émergentes et à 3,1 % pour l'économie mondiale.


En fonction de ces prévisions, « l'économie libanaise aura la croissance la plus lente parmi les 18 pays de la région MOA », a souligné le rapport, cité par le Lebanon this Week de la Byblos Bank.
Toujours selon Citigroup, le Liban devrait également détenir le 11e taux de croissance le plus lent parmi 55 économies émergentes – se positionnant ex aequo avec la Slovaquie. La performance du pays du Cèdre devrait, en termes de croissance, être meilleure que celle de la République tchèque et de la Hongrie (1,9 %), de la Thaïlande (1,8 %), de la Bulgarie (1,5 %), du Brésil (1,3 %), de la Croatie et de la Serbie (1,2 %), de l'Argentine (1 %), de l'Ukraine (-0,1 %) et du Venezuela (-1 %).
En parallèle, pour l'année 2013, Citigroup a estimé que la croissance du PIB réel libanais s'est établie à 1,4 % – un taux également bien en dessous de la moyenne de la région MOA, de 3,9 %, des pays émergents, de 4,5 %, et mondiale, de 2,5 %. Le taux de croissance libanais était « le plus lent de la région MOA et le 9e plus lent parmi les économies émergentes », a relevé le rapport.
Dans les détails, la performance du Liban était meilleure que celle de la Russie (1,3 %), du Mexique et de la Hongrie (1,1 %), la Slovaquie (1 %), la Bulgarie (0,6 %), l'Ukraine (0 %), la Croatie (-1 %) et la République tchèque (-1,1 %).

 

Le 4e déficit public le plus élevé sur 55 pays émergents ?
Sur le plan de l'inflation, Citigroup a pronostiqué un taux moyen annuel de 3,7 % pour le Liban en 2014, ce qui en ferait, avec celui de la Jordanie, le 10e taux le plus élevé de la région – en comparaison avec un taux moyen de 4,4 % (MOA) et de 5 % (économies émergentes). Le rapport a estimé que le taux moyen annuel d'inflation au Liban s'est établi en 2013 à 2,1 %, contre 4,3 % dans la région MOA et 4,7 % pour les économies émergentes.


D'autre part, le rapport a projeté que le déficit courant libanais devrait se creuser à 5,3 % du PIB en 2014, contre 4,5 % du PIB en 2013 – en comparaison avec un excédent de 10,7 % dans la région MOA et de 1,8 % pour les pays émergents au cours de la même période. Selon ces prévisions, le Liban affichera alors le 13e déficit courant le plus élevé parmi les 55 autres économies émergentes comprises dans le rapport de Citigroup, derrière la Mongolie (déficit public prévu : 24,6 % du PIB), la Jordanie (-14,2 %), la Tanzanie (-14,1 %), l'Ouganda (-13,9 %), le Ghana (-12,2 %), le Panama (-10 %), l'Ukraine (-8,8 %), le Kenya (-7,6 %), le Salvador (-6,3 %), le Pérou (-5,6 %), et le Costa Rica et la République dominicaine (-5,4 % du PIB).
Enfin, toujours selon les prévisions de Citigroup, le déficit public libanais devrait se contracter à 9,3 % du PIB en 2014, contre 10 % l'an dernier – en comparaison avec un excédent de 0,6 % pour la région MOA et un déficit de 2,3 % du PIB pour les économies émergentes. Le Liban afficherait, de fait, le quatrième déficit public le plus élevé parmi les 55 pays émergents recensés, seulement « devancé » par l'Égypte (déficit public projeté en 2014 : 12 % du PIB), le Venezuela (-11,1 %) et la Jordanie (-10,1 %).

 

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La banque américaine Citigroup a pronostiqué une croissance de 2 % du produit intérieur brut (PIB) réel libanais en 2014.À titre de comparaison, le rapport a prévu pour la même période des moyennes de croissance chiffrées à 4,6 % pour la région du Moyen-Orient et de l'Afrique (MOA), à 4,7 % pour les économies émergentes et à 3,1 % pour l'économie mondiale.
En fonction de ces...

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