Rechercher
Rechercher

Culture - Festival al-Bustan

« Les vêpres » de Tchaïkovski

Ce soir, le chœur de l'Opera Helikon donnera à écouter, dans le cadre du Festival al-Bustan, Les vêpres de Tchaïkovski, à la cathédrale orthodoxe Saint-Georges, place de l'Étoile.
Placée sous la direction chorale d'Eugène Lljin, cette œuvre, un des fleurons les plus fabuleux du trésor de la musique sacrée russe, reste un moment sublime du chant religieux.
Les vigiles ou Les vêpres attestent de la richesse du chant religieux russe, de la profondeur de ses sonorités et de la présence d'une prière intense et ardente. Un long cérémonial choral où les voix humaines ont des résonances célestes, jaillies du cœur de la foi orthodoxe.
Un moment rare pour illuminer espoir et quotidien.

Dimanche 9 mars
Que du Beethoven !

Avec la violoniste Patricia Kopatchinskaya, Fazil Say au piano présentera ce dimanche, à 20 heures, un programme baptisé « All Beethoven ».
Dix ans après son premier rendez-vous avec le public libanais à Beiteddine, le pianiste turc qui poursuit une carrière internationale est de nouveau au Liban dans le cadre du Festival al-Bustan. Né à Ankara en 1970, Fazil Say étudie le piano et la composition au Conservatoire national. Une bourse lui permet à 17 ans de se perfectionner avec David Levine à l'Institut Robert Schumann à Düsseldorf pendant cinq ans, puis de 1992 à 1995 au Conservatoire de Berlin. En 1994, il remporte le premier prix du concours « Young Concert Artists International Auditions », mais aussi le premier prix de la Fondation Beracasa, ce qui lui donne l'occasion de donner son premier concert en France dans le cadre du Festival de Radio-France Montpellier.
Sa passion pour le jazz et l'improvisation le mène à fonder un quatuor, « World-Jazz », avec le virtuose de ney turc Kudsi Erguner, avec lequel il donne des concerts en été 2000, notamment à Paris, Montpellier et aux festivals de jazz de Montreux, Istanbul et Juan-les-Pins.
Pianiste, mais aussi compositeur, Fazil Say écrit son œuvre  Black Hymns à 16 ans. En 1991, il crée son concerto pour piano et violon avec l'Orchestre symphonique de Berlin et en 1996 son deuxième concerto pour piano, Silk Road, est donné pour la première fois par le Metarmophosen Chamber Orchestra à Boston. Cette œuvre est interprétée en tournée en Allemagne en 2003. Son oratorio Nazim (avec des textes du fameux poète turc Nazim Hikmet), qui était une commande du ministère de la Culture turc, est donné en 2001 à Ankara, en présence du chef de l'État. La première représentation de son Troisième concerto pour piano (une commande de Radio-France) a lieu en janvier 2002 à Paris avec l'Orchestre national de Radio-France sous la direction d'Eliahu Inbal et remporte un succès extraordinaire. En juillet 2003, son Requiem pour Metin Altiok est interprété pour la première fois au Festival d'Istanbul.
Il a composé des adaptations virtuoses comme Alla Turca de Mozart et Paganini Jazz pour piano et orchestre. L'année 2003 est aussi marquée par la parution chez Naïve de Black Earth qui comprend la majeure partie de ses compositions et, à l'occasion du 250e anniversaire, en 2006, de la naissance de Mozart, il réalise une compilation des concertos pour piano. Depuis cette date, le pianiste travaille sous le label Naïve.

Ce soir, le chœur de l'Opera Helikon donnera à écouter, dans le cadre du Festival al-Bustan, Les vêpres de Tchaïkovski, à la cathédrale orthodoxe Saint-Georges, place de l'Étoile.Placée sous la direction chorale d'Eugène Lljin, cette œuvre, un des fleurons les plus fabuleux du trésor de la musique sacrée russe, reste un moment sublime du chant religieux.Les vigiles ou Les...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut