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Liban

Ils ont dit :

* Nouhad Machnouk, ministre de l'Intérieur (courant du Futur) : « Le débat au sein de la commission ministérielle est devenu plus rationnel. Les contacts vont bon train pour trouver une formule qui intègre l'esprit de la déclaration de Baabda et préserve le droit des Libanais à la résistance. Nous espérons que ces contacts aboutissent à la rédaction de la déclaration à la fin de la semaine. Les propos du président de la République sur le triptyque peuple-armée-résistance étaient spontanés. Il était possible de dépasser ce discours et d'aller de l'avant dans la rédaction de la déclaration ministérielle. »

* Abdel Mouttaleb Hennaoui, ministre de la Jeunesse et des Sports (centriste) : « Le discours du président Michel Sleiman à Kaslik visait à faciliter la naissance de la déclaration ministérielle, pas à la compliquer. Il faut prendre ce discours sous son aspect positif et dépasser les mots qui ont été utilisés. Les contacts sont en cours entre les deux parties et il n'existe aucun conflit entre Sleiman et le Hezbollah. »

*Hadi Hobeiche, député du Akkar (bloc du Futur) : « La décision du Hezbollah de lancer une campagne contre le président de la République nous rappelle les mots d'ordre des moukhabarat syriens, lorsque la chorale se mettait en marche d'un seul coup pour vitupérer. Peut-être cela constitue-t-il un coup d'État contre l'accord de principe qui avait permis la formation du cabinet. »

*Chant Chinchinian, député de Zahlé (Forces libanaises) : « Nous condamnons l'attaque du Hezbollah contre le symbole de l'État. Ces campagnes systématiques contre le président ne sont pas nées d'hier. Elles ont commencé au lendemain du fameux discours de la fête de l'armée, à la suite duquel le palais de Baabda avait été la cible de roquettes. Le Hezbollah n'a pas attendu le discours du président Sleiman à Kaslik pour dynamiser cette campagne. Sa stratégie est d'obtenir le vide au niveau de l'État, des institutions et de ses symboles. »

* Khaled Zahraman, député du Akkar (bloc du Futur) : « La campagne n'est pas dirigée uniquement contre le chef de l'État, mais contre tout responsable non inféodé au Hezbollah, qui se voit aussitôt taxé de traître devant la patrie et la résistance. Cette campagne défie la logique de l'État et puise sa force des armes que nous rejetons depuis toujours. Cela est suspect, à l'heure où le président déploie ses efforts pour assurer des aides internationales au Liban et à l'armée libanaise. »

* Antoine Zahra, député de Batroun (Forces libanaises) : « Le journaliste Ibrahim el-Amine a porté atteinte au chef de l'État lorsqu'il a prétendu que la présidence était vacante. Ce n'est pas une opinion politique. La liberté d'expression ne justifie pas le fait d'insulter les gens et la présidence de la République. Le ministre de la Justice a fait son devoir, et le fait de transmettre le dossier devant le parquet n'est pas une agression. Il faut à présent laisser la justice suivre son cours. Refuser de se présenter devant la justice, c'est consolider le droit de s'en prendre à n'importe qui, sans aucun garde-fou. »

* Fady Karam, député du Koura (Forces libanaises) : « La résistance puise sa légitimité du peuple. Cependant, lorsqu'elle tente d'imposer un projet privé à son peuple, cette légitimité tombe et la résistance se transforme en milice. »

* Atef Majdalani, député de Beyrouth (bloc du Futur) : « Nous finirons par parvenir à une solution autour du désaccord sur la déclaration ministérielle de manière à ce que le cabinet obtienne la confiance à la Chambre. Le Hezbollah assume la responsabilité de ce qui se produit et refuse les propositions énoncées par le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï. »

* Élie Mahfoud, chef du Mouvement du changement : « Ce qui nous manque le plus au 14 Mars, c'est le rôle que jouait le patriarche Nasrallah Sfeir du temps de l'occupation syrienne, et ce jusqu'aux derniers instants de son mandat. »

* Nouhad Machnouk, ministre de l'Intérieur (courant du Futur) : « Le débat au sein de la commission ministérielle est devenu plus rationnel. Les contacts vont bon train pour trouver une formule qui intègre l'esprit de la déclaration de Baabda et préserve le droit des Libanais à la résistance. Nous espérons que ces contacts aboutissent à la rédaction de la déclaration à...

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