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Moyen Orient et Monde

OTAN et Russie : le face-à-face aujourd’hui

L'OTAN a de nouveau accusé hier la Russie de « violer la souveraineté » de l'Ukraine, mais a décidé de débattre de la crise directement avec l'ambassadeur russe aujourd'hui, malgré la suspension par les États-Unis des liens militaires avec Moscou. Les 28 ambassadeurs de l'Alliance devraient poursuivre aujourd'hui leurs discussions au cours de deux réunions, d'abord avec leurs homologues chargés de la sécurité auprès de l'Union européenne, puis avec celui de la Russie auprès de l'OTAN. Ce dernier, Alexandre Grushko, a accepté le principe de cette réunion exceptionnelle, prise à l'initiative de plusieurs pays membres de l'Alliance, a indiqué Oana Lungescu, la porte-parole de l'OTAN.
M. Grushko avait critiqué lundi la tenue de la réunion d'hier à Bruxelles en estimant qu'elle « attisait la tension et démontrait qu'une mentalité "guerre froide" primait toujours » à l'OTAN, selon des médias russes. Au cours de cette réunion, les alliés ont décidé de renforcer l'échange de renseignements sur la crise ukrainienne et d'examiner en détail ses implications pour l'Alliance, a-t-on indiqué de source diplomatique. Mais « il n'est absolument pas prévu que l'OTAN endosse un rôle opérationnel », a-t-on précisé. La réunion avait été demandée par la Pologne, qui a invoqué l'article 4 du Traité fondateur de l'OTAN. Ce dernier stipule que « tout allié peut demander des consultations chaque fois qu'il estime que son intégrité territoriale, son indépendance politique ou sa sécurité est menacée ».

L'OTAN a de nouveau accusé hier la Russie de « violer la souveraineté » de l'Ukraine, mais a décidé de débattre de la crise directement avec l'ambassadeur russe aujourd'hui, malgré la suspension par les États-Unis des liens militaires avec Moscou. Les 28 ambassadeurs de l'Alliance devraient poursuivre aujourd'hui leurs discussions au cours de deux réunions, d'abord avec...

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