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Moyen Orient et Monde

Obama nie un retour de la guerre froide avec la Russie, sans convaincre

Barack Obama nie que Washington et Moscou soient engagés dans un grand jeu d'influence mondial digne de la guerre froide, mais de la Syrie à l'Ukraine, les crises actuelles en rappellent les heures les plus sombres. De plus en plus, Washington prend conscience que la politique étrangère du président Vladimir Poutine va à l'encontre de ses intérêts, parfois à dessein.
L'administration Obama, qui a vanté la « remise à zéro » avec Moscou opérée à partir de 2009 comme l'un de ses succès à l'étranger, malgré les revers que ce concept subit depuis le retour formel aux affaires de M. Poutine en mai 2012, cherche encore à en protéger les acquis comme l'aide logistique en Afghanistan, qui sera cruciale pour le retrait militaire en cours, la lutte contre le terrorisme ou dans le dossier nucléaire iranien. Mais l'exécutif américain ne cache pas non plus son irritation vis-à-vis des ambitions géopolitiques retrouvées de Moscou, déjà sensibles lors de la guerre de l'été 2008 en Géorgie, pays qui voulait sortir de l'orbite de Moscou.
M. Poutine, après trois ans de détente relative avec Washington pendant l'intérim de son dauphin Dmitri Medvedev, a donc tiré un trait sur la « remise à zéro », snobant d'entrée le G8 de Camp David en mai 2012. Toutefois, des experts notent que les États-Unis n'ont aucun intérêt à un délitement total des liens avec la Russie. « Il faut que l'administration (américaine) reconnaisse que nous aurons besoin du partenariat des Russes dans le dossier iranien, l'antiterrorisme et d'autres domaines », affirme Matthew Rojansky, spécialiste de la Russie au centre Wilson de Washington.

Barack Obama nie que Washington et Moscou soient engagés dans un grand jeu d'influence mondial digne de la guerre froide, mais de la Syrie à l'Ukraine, les crises actuelles en rappellent les heures les plus sombres. De plus en plus, Washington prend conscience que la politique étrangère du président Vladimir Poutine va à l'encontre de ses intérêts, parfois à dessein.L'administration...

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