Au Casino du Liban, « l’amour à l’italienne »

Avec sa voix éraillée si particulière, son léger accent de rital mélancolique, son charme à l'italienne et sa prestation d'un naturel saisissant, Claude Barzotti a su conquérir son audience samedi dernier, lors d'un concert donné à l'occasion de la Saint-Valentin, au Casino du Liban.
Malgré une pluie torrentielle, le chanteur d'origine italo-belge a été accueilli sous les acclamations d'une salle comble. Déjà bien connu du public libanais, ce n'est pas la première fois que ce visage marquant des années 1980 visite le pays du Cèdre et se voit « contraint » d'y prolonger son séjour.
Aussi à l'aise en français qu'en italien, aussi dynamique la guitare à la main qu'en duo, a cappella ou accompagné, Claude Barzotti a interprété ses titres les plus connus, notamment Madame, Mais où est la musique ?, Prends bien soin d'elle, Elle me tue, Je ne t'écrirai plus, ou encore Le rital. Il a également repris des titres de son dernier album, dont J'veux pas qu'tu partes, chanson qu'il a dédiée à sa mère. Après une heure de spectacle, le rital, qui était accompagné d'une chanteuse et de cinq musiciens, est sorti de scène avant de revenir chanter pour une demi-heure supplémentaire, sous les ovations du public réclamant un encore.
Dès le début du concert, Claude Barzotti a installé une complicité avec son auditoire. « Je vous promets que je reviendrai chaque année », s'est-il exclamé. « Et ceux qui viennent d'arriver seront là une demi-heure plus tôt », a-t-il ajouté, plaisantant avec les spectateurs arrivés en retard. Et c'est en entonnant Ce soir, ce pays est devenu le mien que le chanteur a mis fin à la soirée, sous les applaudissements de l'audience en émoi.
Rappelons que ce concert s'inscrit dans le cadre des « Nuits Nostalgie » produites par Star System et 2U2C, qui accueilleront également au Casino du Liban le chanteur Hervé Vilard pour deux soirées à la fête des Mères, les 21 et 22 mars, et le pianiste Richard Clayderman pour deux concerts à Pâques, les 19 et 21 avril.