Quelque 500 à 600 familles, craignant « une éventuelle attaque des forces gouvernementales » ont fui la ville syrienne de Yabroud et se sont réfugiées à Ersal, selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, qui « s'attend à un afflux important de réfugiés à la frontière libano-syrienne ».
Dans une conférence de presse, le porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme, Rupert Colville, a exprimé la préoccupation de l'ONU vis-à-vis du déploiement militaire à proximité de Yabroud. L'organisation qui « craint une offensive majeure des forces du gouvernement » syrien insiste sur « l'obligation légale de Damas de permettre aux civils de partir ».
« D'après des informations que nous avons reçues de Syrie, il y a eu de nombreux bombardements et attaques aériennes parallèlement à une concentration militaire autour de la ville, suggérant l'imminence d'une offensive terrestre majeure » sur Yabroud, qui compte 40 000 à 50 000 habitants, a déclaré M. Colville.
Par ailleurs, des aides offertes par l'association koweïtienne « Faire revivre le patrimoine islamique » ont été distribuées hier aux réfugiés palestiniens et syriens à Taamir, le quartier proche de Aïn el-Héloué.
À Tripoli, un groupe de jeunes a observé hier un sit-in en guise de protestation contre « l'expansion de la main-d'œuvre étrangère, notamment syrienne ». Les manifestants se sont dirigés de Bab el-Tebbaneh vers la palce Abdel-Hamid Karamé.
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