Rechercher
Rechercher

Sport

Une question d’honneur pour les Russes

Avec quinze médailles à Vancouver, la Russie s’était arrêtée aux portes du top 5. Il y a quatre ans, les trois titres ramenés par le relais féminin 4x6 km, Evgeny Ustyugov en biathlon (mass start) et Nikita Kriukov en ski de fond (1,5 km) avaient été synonymes de contre-performance. Un résultat indigne que les Russes veulent faire oublier.

Après des années de travaux et de polémiques, les JO vont pouvoir débuter. Et en Russie, l'attente est grande. Car après l'échec de Vancouver (seulement trois titres olympiques), le public a envie de voir ses athlètes tutoyer les sommets. Un succès sportif contribuerait à la grandeur de la Russie et de son président.
L'objectif chiffré n'a pas été annoncé, mais une place dans le Top 5 est espérée selon le Ministre des Sports Vitaly Moutko, même si « la situation est plus difficile dans les sports d'hiver que dans ceux d'été ». Derrière la prudence du discours officiel, les médias russes font monter la pression.
Terminer premier au tableau des médailles, c'est l'enjeu majeur pour la Russie. Tout a été mise en œuvre pour que la moisson soit beaucoup plus importante qu'il y a quatre ans. Ainsi ce sont 223 athlètes russes qui défendront les chances de leur pays du 7 au 23 février. Un record, un de plus après celui du coût de ces JO. Rien n'a été laissé au hasard puisque les entraîneurs russes ont participé aux tracés des pistes des épreuves de biathlon et de ski de fond.

Les patineurs et les hockeyeurs attendus
Parmi cette délégation, certains athlètes provoquent plus d'attente que d'autres. D'après un sondage, les Russes seront notamment attentifs aux résultats du patinage artistique – où Evgeni Plushenko, champion olympique en 2006 à Turin, centralise une grande partie des espoirs – du biathlon, de la luge du hockey sur glace.
L'engouement populaire dépendra donc du nombre de titres amassés. Toutefois certaines médailles sont vivement souhaitées. À Vancouver, les hockeyeurs n'avaient pas atteint le dernier carré. À Sotchi, il est inconcevable pour les Russes que les hockeyeurs ne remportent pas le tournoi. Forts de leurs stars de la NHL comme Alexander Ovechkin, ils n'imaginent pas être à une autre place que la plus haute marche du podium le 23 février, jour de la finale. Près de 72 % des Russes se disent confiants du succès des athlètes russes dans ces JO.

Tranquille sur des générations
Ces Jeux sont une vitrine pour le pays et son président, on l'a dit. « Je voudrais que les Jeux soient un succès pour notre pays », a avoué Vladimir Poutine. Succès sur l'organisation, mais aussi succès sur le plan sportif. Car les médailles amassées serviront au développement du sport de masse.
Et pour que tous tirent dans le même sens, Poutine n'a, une nouvelle fois, pas lésiné sur les chiffres. Ainsi, un titre rapportera à l'athlète 4 millions de roubles (90 000 euros), une médaille d'argent 2,5 millions de roubles (56 365 euros) et une médaille de bronze 1,7 millions de roubles (38 328 euros). Un pactole qui permettrait de mettre le bénéficiaire à l'abri pour de nombreuses générations. Les sommes sont les mêmes que celles données à Londres. Une belle carotte et une manière de motiver des athlètes qui avaient fonctionné à Londres. La Russie y avait terminé 4e nation avec 82 médaille dont 24 en or.

Après des années de travaux et de polémiques, les JO vont pouvoir débuter. Et en Russie, l'attente est grande. Car après l'échec de Vancouver (seulement trois titres olympiques), le public a envie de voir ses athlètes tutoyer les sommets. Un succès sportif contribuerait à la grandeur de la Russie et de son président.L'objectif chiffré n'a pas été annoncé, mais une place dans le Top...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut