Rechercher
Rechercher

Liban - Citoyen grognon

À la traîne

Ce n'est qu'en quittant le Liban, pour une période plus ou moins longue, que le citoyen réalise l'ampleur du désastre qui étreint son pays. Il ne peut que constater, avec une bonne dose d'amertume, le degré de développement des nations étrangères, pays arabes inclus. Et ne peut s'empêcher de le comparer au sous-développement en progression constante, chez lui, au pays du Cèdre.
Le choc est si violent qu'il peine d'abord à comprendre, le citoyen. Il peine à comprendre comment les aéroports de Dubaï et d'Abou Dhabi sont devenus en l'espace de quelques années des hubs incontournables pour le trafic aérien international. Grouillants de voyageurs et de vie, à toute heure du jour et de la nuit.
À tel point qu'en 2012, l'aéroport de Dubaï était classé 10e aérogare mondiale en nombre de passagers, avec 57 684 550 voyageurs. Alors que l'aéroport de Beyrouth, déserté par les touristes étrangers et par bon nombre d'expatriés, est désormais relégué au rang d'aéroport local.
Il peine aussi à accepter, le citoyen, qu'à l'heure de la mondialisation, à l'heure où les pays s'ouvrent et se modernisent à pas de géant, même les plus fermés, même les anciens parias, le pays du Cèdre reste à la traîne, miné par ses sempiternels tiraillements communautaires et sa légendaire insécurité.
C'est ainsi que l'Occident flirte avec l'Iran, un nouveau marché en perspective, et que la Chine, elle aussi, est caressée dans le sens du poil. Normal, avec son statut de deuxième puissance économique mondiale et sa population de plus de 1,3 milliard d'habitants. Véritable société de consommation qui vit dans la normalité, se développe à une vitesse vertigineuse et n'a rien à envier au monde occidental, surtout pas son avant-gardisme, voire son futurisme par endroit, malgré des problèmes de taille qu'elle tente de résoudre.
Les clés du développement? La stabilité, la sécurité, la volonté d'aller de l'avant. Sans elles, point de perspectives d'amélioration. Point de rêves de grandeur. Mais une longue descente aux enfers, comme seuls les Libanais savent la concocter.

Ce n'est qu'en quittant le Liban, pour une période plus ou moins longue, que le citoyen réalise l'ampleur du désastre qui étreint son pays. Il ne peut que constater, avec une bonne dose d'amertume, le degré de développement des nations étrangères, pays arabes inclus. Et ne peut s'empêcher de le comparer au sous-développement en progression constante, chez lui, au pays du Cèdre.Le choc...
commentaires (1)

Triste realite, helas, nul doute que le secteur prive est bien plus capable que celui De nos voisins, qui n ont cependant pas les problemes politiques sociaux et securitaires dans lesquels nous mijotons depuis des decennies, et qui ne laissent pas envisager d amelioration prochaine. Une certaine decentralisation administrative ferait partie des solutions requises. La constitution actuelle du Liban a t Elle echouee, j en ai bien Peur... Robert Noujaim

Noujaim Carole

13 h 57, le 07 décembre 2013

Tous les commentaires

Commentaires (1)

  • Triste realite, helas, nul doute que le secteur prive est bien plus capable que celui De nos voisins, qui n ont cependant pas les problemes politiques sociaux et securitaires dans lesquels nous mijotons depuis des decennies, et qui ne laissent pas envisager d amelioration prochaine. Une certaine decentralisation administrative ferait partie des solutions requises. La constitution actuelle du Liban a t Elle echouee, j en ai bien Peur... Robert Noujaim

    Noujaim Carole

    13 h 57, le 07 décembre 2013

Retour en haut