Pour Kerry, Israéliens et Palestiniens n’ont jamais été aussi « proches » de la paix

Le secrétaire d'État américain John Kerry a estimé hier qu'Israéliens et Palestiniens n'ont jamais été aussi proches de la paix, à l'issue d'une nouvelle mission au Proche-Orient consacrée aux questions de sécurité.
« Face aux défis à venir dans les prochains mois, nous devons nous souvenir de l'exemple de Nelson Mandela, non seulement de ses mots mais de ses actions », a déclaré M. Kerry, en fustigeant « les pessimistes qui ont tort de croire que la paix dans cette région est un but impossible ». « Je crois que nous sommes plus près de la paix, de la prospérité et de la sécurité (...) que nous ne l'avons été depuis des années », a-t-il assuré après avoir rencontré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, à trois reprises en deux jours, et le président palestinien Mahmoud Abbas. « Il est clair que le président Abbas et le Premier ministre Netanyahu restent plus déterminés que jamais à continuer sur cette voie (de la paix) et à explorer toutes les possibilités parce que les deux parties ont le même objectif : deux nations pour deux peuples vivant côte à côte en paix et en prospérité », a-t-il ajouté. « Mais ni la paix ni la prospérité ne sont possibles sans sécurité et les États-Unis ne soutiendront un accord sur le statut final que s'il apporte plus de sécurité aux Israéliens et aux Palestiniens qu'aujourd'hui », a-t-il prévenu. « L'engagement des États-Unis en faveur de la sécurité d'Israël est en béton armé », a insisté le secrétaire d'État qui s'est dit persuadé qu'« Israël est aujourd'hui plus sûr » après l
'accord sur le programme nucléaire iranien conclu à Genève entre les grandes puissances et l'Iran.
Le secrétaire d'État, qui a relancé les négociations de paix fin juillet pour neuf mois, a répété avoir enregistré « des progrès », évoquant une éventuelle nouvelle visite « peut-être dans une semaine environ » si les pourparlers ont avancé.
Dans les négociations, Israël exige qu'un futur État palestinien soit démilitarisé et que l'État hébreu puisse y maintenir une présence militaire à long terme sur la frontière avec la Jordanie. Les Palestiniens insistent sur la fin de l'occupation de leur territoire, mais acceptent le déploiement d'une force internationale, une option rejetée par Israël.
(Source : AFP)