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Liban

Le 70e anniversaire de l’Indépendance célébré à New York

« Nous ne voulons pas d'une nouvelle génération d'émigrants », a lancé le consul Majdi Ramadan aux convives.

Le consul général du Liban à New York accueillant l’ambassadeur Nawaf Salam.

Le nouveau consul général du Liban à New York, Majdi Ramadan, a réussi à insuffler un nouvel air de jeunesse à la célébration du 70e anniversaire de l'Indépendance en exhortant les Libanais à rester attachés à leur pays et en faisant valoir qu'à 70 ans, le Liban est encore une jeune nation. Attentifs à son discours, les convives ont applaudi son allocution de circonstance, dans laquelle il leur a lancé : « Vous incarnez l'esprit d'entreprise libanais conjugué au rêve américain d'une vie meilleure. »
En raison de la vétusté du bâtiment du consulat général du Liban à New York, la réception a eu lieu pour la seconde année consécutive à la « Grand Ball Room » de l'église arménienne, à la 35e rue, en présence d'un millier de convives, dont notamment de nombreux dignitaires, diplomates, journalistes, hommes d'affaires, médecins et jeunes universitaires de New York, Brooklyn, du Connecticut, de New Jersey et de leurs alentours.
Dans son discours de bienvenue, Majdi Ramadan s'est félicité de la présence des chefs des différentes communautés religieuses, dont notamment l'évêque du diocèse Saint-Maron de Brooklyn Gregory Mansour, l'évêque arménien Anoushavan Tanelian, l'évêque de la cathédrale maronite Our Lady of Lebanon, Stephen Hector Doueihi, l'archimandrite syriaque-orthodoxe Cyril Ephrem Karim, l'archevêque de l'Église d'Antioche Nicholas Ozone, ainsi que du représentant permanent du Liban auprès de l'ONU, l'ambassadeur Nawaf Salam, et du consul général de Suisse à New York, l'ambassadeur François Barras.
La fête a donné à la très jeune active et dynamique Dana Barakat l'occasion de lancer sa nouvelle campagne « I Am Lebanese » (Je suis libanais).

Hommage à la diaspora
Le coup d'envoi de l'événement a été donné par Edward M. Shiner, directeur de la LAU de New York, qui a entonné l'hymne national libanais puis le Star-
Spangled Banner américain. Majdi Ramadan s'est ensuite adressé à la communauté en termes éloquents et émouvants. Il a rendu hommage à l'histoire de la diaspora libanaise qui fait partie intégrante de l'histoire de New York.
« Ceux qui sont partis du Mont-Liban, d'autres villes et villages libanais depuis 1860, embarquant sur des bateaux vers le Nouveau Monde, ne se doutaient pas qu'ils entreprenaient un long voyage, et non un simple déplacement ; un voyage qui changera leur vie et celle de leurs familles », a-t-il dit avec émotion. « Ils ne savaient pas non plus combien ces voyages enrichiraient leur culture, l'histoire des États-Unis, et ajouteraient une valeur à son économie », a-t-il ajouté.
« Beaucoup d'entre eux ont décidé de s'établir définitivement à Washington Street au cœur de Manhattan, choisissant d'y bâtir leur vie et d'y fonder leurs entreprises. Il est vraiment important de continuer à raconter et à préserver leur histoire, non seulement parce qu'ils sont libanais, mais aussi parce qu'elle fait partie de l'histoire de la ville et celle du pays », a-t-il insisté.

Garder la foi en notre pays
Le consul a rendu hommage au Liban « un pays unique à bien des égards ». Après avoir évoqué les moments difficiles vécus par le Moyen-Orient, il a rappelé que la confiance dans le Liban demeure ferme, comme on peut le constater par la demande continue pour la livre libanaise et l'augmentation « historique » des réserves de la Banque du Liban, avec une croissance économique de 2 % en 2012.
« Tel le Phénix, les Libanais ont une résilience et une capacité à reconstruire uniques », a-t-il dit.
Mais, conscient des difficultés de l'époque, le consul a ajouté : « Je vous demande de mettre les choses en perspective et de penser au contexte régional dans lequel vit aujourd'hui le Liban. Je vous demande d'avoir foi en notre pays. Nous ne voulons pas d'une autre génération d'émigrants qui viendrait raconter de belles histoires du Liban. Cela signifierait que nous avons tous échoué dans la protection de notre pays. »

L'avenir
Majdi Ramadan a appelé les émigrés et leurs enfants à continuer à contribuer à l'avenir du pays tout en restant fidèles et fiers de leur héritage. « Vous incarnez l'esprit d'entreprise libanais et le rêve américain d'une vie meilleure », a-t-il dit, avant d'ajouter : « Vous représentez une partie de la raison pour laquelle cette nation est grande, une nation d'immigrants qui attire les meilleurs de tous les coins du monde. »
Faisant le bilan du travail qu'il a réalisé depuis qu'il a pris ses fonctions en tant que consul général, il a indiqué qu'il « a travaillé avec diligence, sans relâche et au meilleur de mes connaissances », avec la diaspora libanaise pour l'intérêt du Liban et de la communauté libanaise de la côte Est ».
« Je vous demande de nous aider au mieux en vous servant de notre réseau, a-t-il lancé. Aujourd'hui, nous célébrons le soixante-dixième anniversaire de l'Indépendance du Liban, mais à 70 ans, notre Liban n'est pas vieux. Nous sommes là depuis des milliers d'années, nous allons continuer à le faire en dépit de tous les défis. »
« Gardons la foi dans notre pays, cela suffit ! » a-t-il conclu.

Le nouveau consul général du Liban à New York, Majdi Ramadan, a réussi à insuffler un nouvel air de jeunesse à la célébration du 70e anniversaire de l'Indépendance en exhortant les Libanais à rester attachés à leur pays et en faisant valoir qu'à 70 ans, le Liban est encore une jeune nation. Attentifs à son discours, les convives ont applaudi son allocution de circonstance, dans...

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