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Damas sans essence en raison de la coupure de l'autoroute de Homs

La capitale syrienne était privée d'essence en raison des combats ayant entraîné la coupure de l'autoroute stratégique reliant Damas à Homs, a constaté une journaliste de l'AFP.


Lundi, il y avait d'interminables files d'attente devant les stations-services qui disposent encore de carburant et cela rappelle aux habitants le cauchemar vécu en octobre avant que le litre d'essence n'augmente de 25% pour atteindre 100 LS (0,75 USD).
Abou Rania, comptable de 58 ans, a affirmé à l'AFP être retourné chez lui dimanche "sans avoir pu faire le plein dans les faubourgs de Damas malgré une attente de deux heures".
"J'y retourne aujourd'hui (lundi) car mon réservoir est quasiment vide et si je ne réussis pas à le remplir je ne peux plus travailler".


La pénurie est due à la fermeture depuis mercredi de l'autoroute reliant Damas à Homs (centre), où se trouve une très importante raffinerie. L'armée tente de reprendre les collines de Qalamaoun, dans la province de Homs. Elle s'est emparée de Qara mais les rebelles se sont réfugiés quelques km plus au nord à Deir Attiya, qui se trouve sur l'autoroute.


Une source au sein des services de sécurité a indiqué à l'AFP que l'armée avait fermé la route "en raison de la présence de tireurs embusqués".
"Des hommes armés ont fui Qara pour Nabek et Deir Attiya où ils se sont postés dans des immeubles pour tirer sur l'autoroute. L'armée assume ses responsabilités et la situation devrait redevenir normale bientôt", a-t-il dit.


La raffinerie de Homs, visée à plusieurs reprises par les rebelles, est une des principales qui fonctionnent dans le pays. Une autre se trouve à Banias, sur le littoral, mais produit nettement moins que celle de Homs.
Les autorités syriennes ont reconnu que la production totale de pétrole avait, au cours du premier semestre, connu une baisse de 90% par rapport au début de la révolte à la mi-mars 2011. A l'époque, le pays pouvait extraire 380.000 b/j contre seulement 39.000 b/j aujourd'hui.


Le régime a perdu progressivement le contrôle des puits de pétrole dans l'est, qui sont tombés aux mains des rebelles, des jihadistes et des kurdes. Le dernier en date, celui d'Omar, est revenu samedi à l'opposition, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

La capitale syrienne était privée d'essence en raison des combats ayant entraîné la coupure de l'autoroute stratégique reliant Damas à Homs, a constaté une journaliste de l'AFP.
Lundi, il y avait d'interminables files d'attente devant les stations-services qui disposent encore de carburant et cela rappelle aux habitants le cauchemar vécu en octobre avant que le litre d'essence n'augmente...