Les pays occidentaux doivent persuader les rebelles syriens de participer à la future conférence de paix de Genève, a déclaré vendredi le président russe, en souhaitant que cet évènement intervienne le plus tôt possible.
Maintes fois annoncée, toujours repoussée, la conférence pourrait avoir lieu à la mi-décembre, a estimé récemment le secrétaire-général de l'Onu, Ban Ki-moon.
"La Russie a pris la responsabilité de convaincre les dirigeants syriens. Nous avons fait notre part de travail. Il appartient à nos partenaires de convaincre l'opposition d'en faire autant", a déclaré le chef du Kremlin lors d'une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan.
Vladimir Poutine, qu a affirmé avoir eu pour la première fois depuis 2007 la semaine dernière un contact téléphonique avec Bachar al Assad, a estimé que le président syrien était sensible à la crise humanitaire traversée par son pays.
Le président russe a jugé que les combattants islamistes étaient responsables de la plupart des actes de violence.
De son côté, Recept Tayyip Erdogan a déclaré que les reports successifs de la conférence faisaient le jeu d'Assad.
"La population civile a été la victime des avions, des hélicoptères et des tirs d'artillerie. En Syrie, le régime porte d'abord la responsabilité de tout cela", a-t-il dit.
Maintes fois annoncée, toujours repoussée, la conférence pourrait avoir lieu à la...
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