Le secrétariat général du 14 Mars a souligné hier qu’ « un retour du Hezbollah dans le giron de l’État » est de nature à mettre fin au cycle infernal des attentats terroristes.
Le secrétariat général du 14 Mars a tenu hier sa réunion hebdomadaire en présence des anciens députés Moustapha Allouche et Farès Souhaid, et de MM. Élias Abou Assi, Eddie Abillama, Nadi Ghosn, Sassine Sassine, Rached Fayed, Simon Dergham, Walid Fakhreddine, Najib Abou Merhi et Hrair Hovivian.
Dans son communiqué, il s’est arrêté d’emblée sur la septième commémoration de l’assassinat de Pierre Amine Gemayel, saluant les positions nationales « pour lesquelles il a été tué » et s’engageant à perpétuer son message.
Le secrétariat général du 14 Mars a ensuite dénoncé le double attentat-suicide de mardi contre le siège de l’ambassade d’Iran en affirmant stigmatiser « toute forme de violence et de terrorisme partout au Liban, quelle que soit leur origine, d’autant qu’ils font des victimes parmi les innocents et ébranlent l’État ».
« Les effets de ce cycle infernal qui s’est manifesté après le début de la révolution en Syrie, et suite à l’implication du Hezbollah dans les affrontements sanglants dans ce pays, sur ordre clair de l’Iran, et à l’obstination du régime d’Assad à vouloir détruire le Liban, sont parvenus hier (mardi) au quartier de Ghobeiri-Jnah et ont montré, encore une fois, que le Liban paie le prix de la politique interventionniste iranienne en Syrie », souligne le communiqué du 14 Mars.
Le secrétariat général a assimilé cette politique à « du terrorisme, en raison du soutien militaire au régime assassin, qui a entraîné des réactions terroristes, mais sur le territoire libanais ».
Il a critiqué sans le nommer le Hezbollah, en relevant que « le parti qui prend seul la décision d’impliquer le Liban dans des aventures commandées par autrui ne pourra pas en déterminer les limites et neutraliser d’éventuelles réactions ». « Considérer le Liban comme un détail secondaire dans la feuille de route de l’empire perse ne fera que détruire le pays au profit d’intérêts régionaux », a ajouté le 14 Mars en jugeant qu’ « il n’existe qu’une seule issue possible à cette tragédie : le Hezbollah doit retourner dans le giron de l’État et abolir le mini-État qu’il a édifié au détriment de l’État, et les autorités libanaises se doivent d’accomplir leurs obligations ».
Par ailleurs, prié de commenter les accusations adressées à l’Arabie saoudite, tenue pour responsable du double attentat-suicide, Farès Souhaid a répondu en soulignant que « l’Arabie saoudite n’est pas un État terroriste ». « Compte tenu de ce qui s’est produit, il est évident que les intérêts iraniens dans le monde sont considérés comme des cibles par des groupes terroristes », a-t-il dit en jugeant cependant prématuré d’accuser qui que ce soit du double attentat de Jnah. M. Souhaid a rappelé que l’Iran a déjà accusé Israël, que le Hezbollah garde le silence, mais que la presse gravitant dans l’orbite de cette formation tient l’Arabie saoudite pour responsable de l’attentat criminel de Jnah.
Liban
Le Liban paie le prix de la politique interventionniste iranienne en Syrie, souligne le 14 Mars
OLJ / le 21 novembre 2013 à 00h00
commentaires (3)
IL FAUT NOTER QUE LES TAKFIRISTES SERAIENT VENUS TOUT DE MÊME... MAIS ILS SONT VENUS PLUTÔT ATTIRÉS PAR L'INVITATION !
LA LIBRE EXPRESSION
20 h 01, le 22 novembre 2013