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Tirs à Libération : la priorité est "d'arrêter celui qui a tenté de tuer et qui peut tuer encore" (Hollande)

Le président français François Hollande, condamnant les tirs dans les locaux du quotidien Libération à Paris et dans le quartier de la Défense, a affirmé lundi que la priorité était "d'arrêter celui qui a tenté de tuer et qui peut tuer encore".

"La seule instruction qui vaille est celle que j'ai donnée au ministre de l'Intérieur (Manuel Valls) et à toutes les forces de sécurité: d'interpeller, d'arrêter ce tireur, pour qu'il ne puisse nuire à quiconque d'autre", a dit M. Hollande à Jérusalem peu avant de prononcer un discours à la Knesset, le Parlement israélien.

"Un tireur a agressé un journaliste photographe à Libération ce matin", a rappelé le président français, affirmant que "le même, semble-t-il, même s'il convient d'être prudent, a également utilisé une arme dans une tour de la Défense".

"Toutes les forces sont mobilisées", a ajouté le chef de l'Etat, actuellement en visite en Israël, en soulignant que la priorité est "d'arrêter celui qui menace la vie, qui a tenté de tuer et qui peut demain, tout à l'heure, tuer encore".

"L'arrêter le plus vite possible, c'est la seule consigne qui peut être donnée", a-t-il encore souligné. "Ensuite nous aurons à tirer un certain nombre d'enseignements", a observé le président de la République.

Evoquant l'agression armée contre Libération, François Hollande a estimé que c'était "la liberté d'information qui était visée", en précisant avoir "également donné au ministre de l'Intérieur instruction pour que tous les organes de presse soient protégés".

"Il y a eu deux médias qui ont été visés semble-t-il par le même homme même si ce sera à la justice d'en établir la preuve", a-t-il indiqué, insistant: "Dans un pays de droit, nous devons plus que jamais protéger les organes de presse".

L'homme qui a blessé grièvement un photographe du journal Libération est soupçonné d'être également l'auteur d'une précédente agression armée vendredi au siège de la télévision BFMTV, où il avait proféré des menaces.

Le président français François Hollande, condamnant les tirs dans les locaux du quotidien Libération à Paris et dans le quartier de la Défense, a affirmé lundi que la priorité était "d'arrêter celui qui a tenté de tuer et qui peut tuer encore".
"La seule instruction qui vaille est celle que j'ai donnée au ministre...