Selon les sources proches du chef du bloc du Futur, Fouad Siniora, le grand problème au Liban, c’est que le Hezbollah ne respecte jamais les engagements qu’il contracte avec ses partenaires. Il en a été ainsi des résolutions du dialogue national de 2006, auxquelles le parti chiite avait pourtant apporté sa caution, ou encore de la conférence de Doha. Et nous voilà aujourd’hui en train de payer la facture d’une nouvelle rupture de contrat de la part du Hezb, à travers son aventure militaire en Syrie, en violation de la politique de distanciation, pourtant adoptée par le cabinet Mikati, proche du parti chiite, et de la déclaration de Baabda, à laquelle il avait aussi apporté sa caution... Qui plus est, ce nouveau manquement du Hezbollah à sa parole est en train de nous coûter encore plus cher que d’ordinaire, puisqu’il a plongé le Liban dans la crise syrienne et que ce dernier commence à en subir les répercussions directes, avec les affrontements sectaires et les voitures piégées, « notamment celles qui ont fait des victimes innocentes dans la banlieue sud et à Tripoli ».
Selon ces sources, il est tragique et irresponsable que le Hezbollah soit en train « de sacrifier la vie de jeunes Libanais », et de mettre en péril le pays tout entier, « au nom d’une protection de groupes de Libanais ou de groupes de chiites en Syrie, ou encore de lieux saints ». « Celui qui attaque va immanquablement entraîner une contre-attaque ; la violence ne peut en effet qu’attirer la violence, et l’extrémisme davantage d’extrémisme », déplorent ces sources, qui ne sont pas sans craindre, partant, une réponse de plus en plus grande des courants intégristes syriens au Hezbollah en territoire libanais...
M.H.G. Selon les sources proches du chef du bloc du Futur, Fouad Siniora, le grand problème au Liban, c’est que le Hezbollah ne respecte jamais les engagements qu’il contracte avec ses partenaires. Il en a été ainsi des résolutions du dialogue national de 2006, auxquelles le parti chiite avait pourtant apporté sa caution, ou encore de la conférence de Doha. Et nous voilà...
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LES EXACTIONS... DE QUI QUE CE SOIT... SONT CONDAMNABLES !
SAKR LOUBNAN
06 h 46, le 10 novembre 2013