"Les négociations pour faciliter la formation d'un nouveau gouvernement et pour le retour à la table du dialogue national n'ont pas de sens lorsque la ville qu'on appelle la deuxième capitale du Liban est la cible, devant nos yeux, d'une guerre suspecte contre sa sécurité et sa dignité", a déclaré M. Hariri.
"Le cerveau criminel de Damas (...) veut faire sombrer Tripoli dans le chaos", a-t-il accusé faisant allusion au président syrien Bachar el-Assad.
Les violences se sont multipliées à Tripoli, la deuxième ville du pays, au fur et à mesure que la Syrie, ancienne puissance tutélaire du Liban, s'enfonçait dans un conflit devenu guerre civile.
Les accrochages à Tripoli ont commencé lundi soir, au moment où était diffusée à la télévision une interview de Bachar el-Assad. Les dernières violences ont déjà fait une dizaine de morts et de blessés.
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