Le président Sleiman en a profité pour vanter les mérites de la décentralisation administrative, « qui permet au citoyen de voir son choix électoral élargi et dynamisé ». Il a insisté sur le fait que cette décentralisation « n’est pas une forme travestie de fédéralisme ; c’est une nécessité, vu les besoins exponentiellement croissants de la société, puisqu’elle diminue la complexité du travail administratif », a-t-il relevé.
« Il faut que les officiers municipaux soient conscients de l’importance du travail bien fait, du gardien de nuit à l’agent de la circulation. La police municipale doit renforcer la sécurité », a-t-il martelé, répétant encore et encore que seule la décentralisation pourrait décupler les bienfaits du travail municipal.
Quant au ministre sortant de l’Intérieur, il a évoqué le dossier des réfugiés syriens, affirmant une nouvelle fois qu’il est impossible que le Liban le prenne, seul, en charge. Marwan Charbel en a profité lui aussi pour rendre un hommage dithyrambique au président Sleiman.
Notons que cette initiative a provoqué d’intenses bouchons de plusieurs kilomètres sur la route de Damas à une heure de pointe absolue. Les responsables libanais, toutes tendances confondues, n’apprendront donc jamais...
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