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Lifestyle - Mobilisation

Élan du cœur et danse de salon pour l’hôpital Saint-Georges

Le congressman Darrell Issa et Majida Mourad à l’honneur.

Majida Mourad et l’ancien secrétaire à l’Énergie, Spencer Abraham.

De plus en plus, le Liban de l’extérieur s’implique dans les préoccupations sociales du pays même, pour en favoriser le développement, sur fond de donations et de divertissements.
Il en était récemment ainsi pour la troisième édition du lever de fonds de l’« American Foundation for Saint George Hospital », dont le président, Dr Amine Barakat, a accueilli l’audience qui s’était mobilisée au bénéfice de l’hôpital Saint-Georges de Beyrouth : « Un autre gala et beaucoup de promesses... ». Poursuivant : « Cette soirée coïncide avec le 135e anniversaire de cet hôpital qui a traité plus de 18 000 patients en 2012 et 14 000 en soin de jour, et qui a consacré 15 % de son budget annuel pour l’aide aux personnes nécessiteuses. Notre fondation en Amérique veut collaborer à assurer une plus grande qualité de soin et l’étendre aux défavorisés. La quote-part de notre gala de l’an dernier a totalisé la somme de 160 00 dollars utilisée pour améliorer l’équipement du département néonatal des soins intensifs. Nous espérons, ce soir, compléter cette tâche, en la présence, parmi nous, du directeur médical de l’hôpital, Dr Imad Hajj. »
Un très bel intermède de danses de salon ont été présentées par de magnifiques interprètes issus de l’école de Pierre Dulaine. Comme on le sait, ce dernier a réussi à introduire des cours de danse éducationnels dans les écoles publiques américaines afin d’inculquer aux élèves une confiance en soi indifféremment de leur background socioculturel.

À l’honneur, Darrell Issa et Majida Mourad
Puis, place à la reconnaissance de personnalités américaines d’origine libanaise, ce soir-là, le congressman Darrell Issa et Majida Mourad.
Au nom de la l’« American Foundation for Saint George Hospital », l’ambassadeur du Liban à Washington, M. Antoine Chédid, a remis le prix, « Pour avoir fait la différence », à Darrell Issa en disant : « C’est là un tribut non seulement pour votre excellent travail au Congrès mais aussi pour n’avoir jamais manqué l’occasion de soutenir notre cause au Capitole où vous gardez toujours votre cœur et votre porte ouverts pour le Liban. À propos de votre bureau, je voudrais signaler que l’on y trouve le portrait de votre “jeddo” (grand-père), placé dans le plus traditionnel des cadres en argent, pareil à ceux qui ornent les maisons libanaises, arborant les photos des grands-parents. »
Issa (dont la famille est originaire du village de Hamet), qui représente le 49e district de la Californie, s’est d’abord illustré comme l’un des pionniers (dans les années 1990) de l’application de la technologie électronique au système sécuritaire des automobiles.
La seconde lauréate du prix a été présentée au public par l’ancien ministre US de l’Énergie, Abraham Spencer (également d’origine libanaise), avec lequel elle avait collaboré en tant qu’experte dans ce domaine. Aujourd’hui, Majida Mourad occupe le poste de vice-présidente des Relations avec le gouvernement US auprès de la société Cheniere, principalement engagée dans les affaires de gaz liquéfié. De plus, elle est un membre actif de l’« American Foundation for Saint George Hospital ».
Dans son mot de remerciement, elle a eu une pensée pour ses parents (établis dans l’Ohio, et originaires du village de Ghazzé, près de Zahlé), et qui ont inculqué à leurs cinq enfants principes et coutumes libanaises.
Et l’on a enchaîné avec l’une de ces traditions, la « dabké », qui avait, à ce gala, une couleur spéciale. On avait invité un Baalbakiote d’origine (vivant en Californie) à mener la danse. Son nom Ali Caracalla (un des cousins du grand Abdel Halim) qui, avec un sens inné de la danse, a entraîné le public à sa suite dans une euphorique performance.
Et pour reprendre son souffle rien de mieux et de plus réconfortant, qu’un bol de « sahlab », qu’aux beaux soirs du Festival international de Baalbeck l’on buvait après le spectacle lors d’un arrêt à Chtaura.
De plus en plus, le Liban de l’extérieur s’implique dans les préoccupations sociales du pays même, pour en favoriser le développement, sur fond de donations et de divertissements.Il en était récemment ainsi pour la troisième édition du lever de fonds de l’« American Foundation for Saint George Hospital », dont le président, Dr Amine Barakat, a accueilli l’audience qui...

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