Pierre Jourde enseigne la littérature à l’Université Grenoble III.
Dans La Première pierre, Pierre Jourde revient sur des événements survenus en 2005 après la parution d’un autre de ses livres, Pays perdu. Une partie des habitants du village d’Auvergne dont il était question dans le récit avaient tenté de lyncher l’auteur et sa famille.
Pierre Jourde y décrivait la rudesse de la vie dans ce hameau lointain dont il est originaire, mais aussi une fraternité archaïque, solide, des relations humaines brutales et profondes. Tout cela raconté à l’occasion de la mort d’un enfant. Célébration d’un village aimé, le livre y avait été reçu par certains comme une offense.
La Première pierre retrace ces événements et analyse leurs causes, offrant un récit plein d’émotion et d’admiration pour ces gens qui vivent dans un temps différent de celui des villes.
«Dans ces terres reculées, dans ces pays perdus, on vit toujours plus ou moins dans une légende, dans l’image d’un chapiteau roman historié de scènes naïves et cruelles...», écrit Pierre Jourde.
En 2012, le jury du Prix Jean Giono, présidé par Pierre Bergé, avait choisi François Garde pour son roman Ce qu’il advint du sauvage blanc (Gallimard).