Les deux responsables ont déjeuné dans la capitale britannique où M. Kerry était arrivé à l'aube en provenance de Kaboul et où il doit rencontrer lundi Lakhdar Brahimi, l'émissaire spécial pour la Syrie de l'ONU et de la Ligue arabe.
Mme Ashton et M. Kerry ont eu une conversation "très productive" sur les questions internationales d'"intérêt commun", a dit un responsable du département d'Etat qui voyage avec son ministre et des journalistes.
Ils ont avant tout parlé du nucléaire iranien, en amont du nouveau cycle de négociations prévu à Genève mardi et mercredi.
Ces pourparlers doivent réunir Mme Ashton, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, et des hauts responsables du groupe 5+1 (Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Chine et Russie-- plus l'Allemagne).
Les Etats-Unis, qui espèrent une solution diplomatique pour sortir de la crise en Iran, dépêcheront à Genève la sous-secrétaire d'Etat aux Affaires politiques, Wendy Sherman.
Dimanche, M. Kerry a également parlé avec Mme Ashton de l'accord partiel qu'il a obtenu avec le président afghan Hamid Karzaï sur la présence éventuelle de troupes américaines après le retrait de l'Otan en 2014.
Ils ont également évoqué la crise politique en Egypte, les négociations directes israélo-palestiniennes et la recherche d'une solution diplomatique à la guerre en Syrie, selon le diplomate américain.
A ce propos, le secrétaire d'Etat doit voir lundi dans la matinée M. Brahimi. Les deux hommes devraient dire quelques mots à la presse.
Leur conversation doit tourner autour de la préparation d'une conférence de paix dite Genève 2 qui vise à réunir à une même table le régime syrien et l'opposition. M. Brahimi espère une conférence en novembre. Dimanche cependant, le groupe le plus important de l'opposition, le Conseil national syrien, a annoncé qu'il ne participerait pas cette réunion.
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