Dany Chamoun, Albert Cherfane, Sleiman Abou Khalil, trois noms symboles de la tragédie

Le supérieur du couvent de Deir el-Kalaa, à Beit-Méry, relevant de l’ordre des moines antonins, a soulevé hier le cas des prêtres Albert Cherfane et Sleiman Abou Khalil, portés disparus à l’issue de la journée tragique du 13 octobre 1990, au cours de laquelle le palais présidentiel de Baabda et de nombreuses régions libanaises ont été envahis par l’armée syrienne avec un feu vert international.
« Nous continuons d’espérer contre toute espérance qu’ils réapparaîtront un jour », a affirmé un communiqué émanant de l’ordre des antonins qui déplore que « les responsables du pays n’ont jamais coopéré pour que la vérité soit faite sur cette affaire ».
Signalons aussi que le PNL organise cet après-midi un rassemblement du souvenir dans l’école des Antonins, à Hadeth. On sait que le chef de ce parti, Dany Chamoun, son épouse et ses enfants ont été massacrés dans un raid, le 13 octobre 1990. Ils habitaient à Baabda dans une zone contrôlée par l’armée syrienne. Prendront notamment la parole au cours de ce meeting oratoire : Michèle Gebran Tuéni, Khalil Kazem el-Khalil, Akram Chehayeb, Nouhad Machnouk et Dory Chamoun, frère de leader disparu et chef actuel du PNL.