Des étudiants de différents horizons s’initient à la théologie protestante.
Le nombre d’étudiants en théologie a chuté mondialement. Cela est également vrai dans la région du Moyen-Orient. Et si avant la guerre, la NEST comptait plus de 100 étudiants issus des pays avoisinants et de l’Europe, aujourd’hui la faculté de théologie protestante ne compte qu’une trentaine d’adhérents. «Il est clair que de nos jours, il y a beaucoup moins de vocations religieuses. Et cela ne concerne pas uniquement l’Église protestante, mais aussi les Églises catholique et orthodoxe», affirme le Dr George Sabra, président de la NEST.
Deuxième plus ancienne faculté de hautes études après l’AUB, la NEST, fondée en 1869, est constituée de quatre membres: le diocèse de Jérusalem de l’Église épiscopalienne, le synode évangélique national de la Syrie et du Liban, l’Union des Églises évangéliques arméniennes au Proche-Orient, et l’Église luthérienne évangélique de Jordanie.
«Nous collaborons étroitement avec l’AUB et l’Université Haïgazian et nous avons des conventions avec les universités de Vienne, Goettingen, Bern et Strasbourg», ajoute le Dr Sabra. La NEST a pour mission de former des pasteurs et de servir les multiples organisations protestantes qui existent au Moyen-Orient. Les étudiants sont préparés dès la première année à une meilleure compréhension des écritures de la Bible et de la foi protestante. Cependant la formation à la NEST ne se limite pas à l’aspect académique. Elle est aussi dirigée vers la réflexion, le savoir et la spiritualité et met l’accent sur l’aspect pratique. En effet, des professeurs ayant accompli de hautes études en théologie protestante, accompagnent les étudiants dans leurs stages et leur assurent une bonne intégration spirituelle.
Le diplôme de licence permet à l’étudiant de devenir pasteur. Toutefois, certaines églises protestantes exigent un master en divinité. Les étudiants sont obligés dans ce cas de poursuivre leurs études jusqu’en 4ème année. D’autres iront même jusqu’au doctorat.
Le Dr George Sabra explique: «Certaines personnes suivent des études en théologie uniquement pour leur satisfaction personnelle et non dans le but de devenir pasteur ou enseignant. Ce qui est souvent le cas des étudiants étrangers qui sont au nombre de sept environ. Ils veulent acquérir une nouvelle expérience durant leur formation, plus particulièrement au Moyen-Orient, ce qui peut être aussi avantageux lorsqu’ils retournent dans leur pays». Les étudiants ne sont pas forcément protestants. Il y en a qui sont catholiques, orthodoxes ou appartenant à d’autres religions ou rites.
L’établissement possède un dortoir pour les étudiants et un autre pour les enseignants, un parking, un auditorium, un terrain de basket et une salle de volley. Le crédit coûte deux cent dix dollars. Les étudiants disposent d’un temps fixe consacré à la prière quotidienne, et doivent participer à des retraites spirituelles organisées par la NEST deux fois au cours de l’année universitaire.
Dans une société où la foi se trouve dans une situation préoccupante, la NEST offre au sein de son programme d’études un cours de religion musulmane: «Il faut connaître l’autre. Il faut connaître la vraie relation entre les deux religions, historiquement et spirituellement», conclut le président. Une disposition avantageuse pour ceux qui aspirent à intégrer un chemin de spiritualité.
Carmen LABAKI
Deuxième plus ancienne faculté de hautes études après l’AUB, la NEST, fondée en 1869, est constituée de quatre membres: le diocèse de Jérusalem de l’Église épiscopalienne, le synode évangélique national de la Syrie et du Liban, l’Union des Églises évangéliques arméniennes au Proche-Orient, et l’Église luthérienne évangélique de Jordanie.
«Nous collaborons étroitement avec l’AUB et l’Université Haïgazian et nous avons des conventions avec les universités de Vienne, Goettingen, Bern et Strasbourg», ajoute le Dr Sabra. La NEST a pour mission de former des pasteurs et de servir les multiples organisations protestantes qui existent au Moyen-Orient. Les étudiants sont préparés dès la première année à une meilleure compréhension des écritures de la Bible et de la foi protestante. Cependant la formation à la NEST ne se limite pas à l’aspect académique. Elle est aussi dirigée vers la réflexion, le savoir et la spiritualité et met l’accent sur l’aspect pratique. En effet, des professeurs ayant accompli de hautes études en théologie protestante, accompagnent les étudiants dans leurs stages et leur assurent une bonne intégration spirituelle.
Le diplôme de licence permet à l’étudiant de devenir pasteur. Toutefois, certaines églises protestantes exigent un master en divinité. Les étudiants sont obligés dans ce cas de poursuivre leurs études jusqu’en 4ème année. D’autres iront même jusqu’au doctorat.
Le Dr George Sabra explique: «Certaines personnes suivent des études en théologie uniquement pour leur satisfaction personnelle et non dans le but de devenir pasteur ou enseignant. Ce qui est souvent le cas des étudiants étrangers qui sont au nombre de sept environ. Ils veulent acquérir une nouvelle expérience durant leur formation, plus particulièrement au Moyen-Orient, ce qui peut être aussi avantageux lorsqu’ils retournent dans leur pays». Les étudiants ne sont pas forcément protestants. Il y en a qui sont catholiques, orthodoxes ou appartenant à d’autres religions ou rites.
L’établissement possède un dortoir pour les étudiants et un autre pour les enseignants, un parking, un auditorium, un terrain de basket et une salle de volley. Le crédit coûte deux cent dix dollars. Les étudiants disposent d’un temps fixe consacré à la prière quotidienne, et doivent participer à des retraites spirituelles organisées par la NEST deux fois au cours de l’année universitaire.
Dans une société où la foi se trouve dans une situation préoccupante, la NEST offre au sein de son programme d’études un cours de religion musulmane: «Il faut connaître l’autre. Il faut connaître la vraie relation entre les deux religions, historiquement et spirituellement», conclut le président. Une disposition avantageuse pour ceux qui aspirent à intégrer un chemin de spiritualité.
Carmen LABAKI
Le nombre d’étudiants en théologie a chuté mondialement. Cela est également vrai dans la région du Moyen-Orient. Et si avant la guerre, la NEST comptait plus de 100 étudiants issus des pays avoisinants et de l’Europe, aujourd’hui la faculté de théologie protestante ne compte qu’une trentaine d’adhérents. «Il est clair que de nos jours, il y a beaucoup moins de vocations...