M. Castello à l’issue de l’entretien. Il a assuré qu’il quittait le Liban avec des messages à transmettre à son gouvernement, à l’Union européenne (UE), aux Nations unies et à la Banque mondiale sur la nécessité d’examiner de plus près la situation au Liban et de lui apporter un soutien.
De son côté, le député
Nehmetallah Abi Nasr a fustigé l’État « pour son silence sur le flot incessant de réfugiés syriens au Liban, alors qu’il sait parfaitement bien qu’il n’a pas les moyens de les héberger », considérant qu’il s’agit « d’un crime autant contre eux que contre les Libanais ».
Et d’ajouter : « Il faut que l’État mette un terme à ce flot et contrôle les frontières, de manière à ne plus accepter que les véritables urgences humanitaires, tels les blessés, les
malades, les personnes du troisième âge ou encore les handicapés. Si l’État ne prend pas de telles mesures, on est en droit de penser que ce flot continu de réfugiés servira de prétexte pour mendier des fonds des instances internationales qui finiront pas être versés dans une caisse qui servira à compenser, comme par le passé, ceux qui occupent le terrain plutôt que les véritables réfugiés, dans le but de servir les intérêts des uns et des autres et d’aggraver le gaspillage. Et dans le vocabulaire libanais, le mot gaspillage signifie désormais vol de deniers publics. »
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