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USA: la paralysie de l'Etat ne profite à personne (Obama)

Le président Barack Obama a affirmé vendredi que personne ne profitait de la paralysie de l'Etat fédéral américain, lors d'une rare sortie à pied de la Maison Blanche au quatrième jour du blocage.
"Personne n'est gagnant quand les familles ne savent pas si les salaires seront versés ou non", a déclaré M. Obama aux journalistes, alors qu'accompagné du vice-président Joe Biden, il s'est rendu dans une boutique de sandwiches sur Pennsylvania Avenue à quelques centaines de mètres du siège de l'exécutif.


Sous couvert de l'anonymat, un responsable de l'administration avait affirmé au Wall Street Journal vendredi que "nous (l'exécutif démocrate) sommes en train de gagner" la bataille de cette crise budgétaire face aux républicains du Congrès.
Ces déclarations ont provoqué la colère du président de la Chambre des représentants, John Boehner. "Ce n'est pas un jeu!", s'est écrié ce dernier lors d'une conférence de presse vendredi matin.
"Les Américains ne veulent pas de paralysie de leur Etat fédéral, et moi non plus. Tout ce que nous demandons est de nous asseoir, d'avoir une discussion, de rouvrir l'Etat fédéral et d'introduire de l'équité pour les Américains dans +Obamacare+", a tonné M. Boehner, en utilisant le surnom donné à la loi sur l'assurance maladie promulguée en 2010 par le président Obama.
"C'est aussi simple que cela. Mais cela commence par une simple discussion", a-t-il insisté.


"Je serais heureux de négocier avec les républicains et M. Boehner, mais pas sous la menace", a déclaré pour sa part M. Obama vendredi.


Faute d'un accord sur le budget au Congrès, les administrations centrales des Etats-Unis sont partiellement fermées depuis mardi matin 04H00 GMT, et quelque 900.000 fonctionnaires fédéraux, soit 43% des effectifs, ont été mis d'office en congés sans solde, selon les chiffres du site GovExec.
Les troupes de M. Boehner, opposées à la réforme de l'assurance-maladie dont un volet crucial est entré en vigueur mardi, refusent de voter un budget qui n'en supprimerait pas le financement.
Ces élus ont aussi menacé de lier cette question à celle du relèvement du plafond légal de la dette, nécessaire d'ici au 17 octobre.

Le président Barack Obama a affirmé vendredi que personne ne profitait de la paralysie de l'Etat fédéral américain, lors d'une rare sortie à pied de la Maison Blanche au quatrième jour du blocage. "Personne n'est gagnant quand les familles ne savent pas si les salaires seront versés ou non", a déclaré M. Obama aux journalistes, alors qu'accompagné du vice-président Joe Biden, il s'est...