"Nous demandons que la direction générale des Forces de sécurité intérieure (FSI), qui a dit connaître son lieu de résidence, le mène au tribunal", écrit Me Hachem dans un communiqué. "Nous insistons sur la nécessité d'entendre son témoignage et de le confronter à M. Samaha afin de faciliter la décision du tribunal".
M. Samaha, considéré comme un proche du régime de Bachar el-Assad, est accusé d’avoir planifié avec deux officiers syriens, le général Ali Mamlouk, chef des renseignements, et le colonel Adnan (dont le vrai patronyme demeure inconnu), des attaques terroristes au Liban.
Milad Kfoury est l'informateur qui avait permis aux services de renseignements des FSI de confondre Michel Samaha et de faire avorter ses projets d’attentats.
Il devait être entendu en janvier 2013 par le magistrat en sa qualité de principal témoin à charge dans cette affaire, mais les agents chargés de le notifier de la date de l’audience ont affirmé "ne pas l’avoir trouvé à son adresse".
Le juge d’instruction militaire, Riad Abou Ghida avait ensuite renoncé à recueillir son témoignage d’autant que conformément à l’article 91 du code de procédure pénale, un informateur ne peut être entendu à titre de témoin.
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