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Économie - Liban - Journée nationale

Le vin, un moyen de redynamiser l’économie nationale

Bassil : La production de vin augmente de 10 % par an environ.

La conférence sur le vin libanais s’est tenue hier à l’Université Saint-Esprit de Kaslik (USEK) sous le haut patronage du président de la République Michel Sleiman, représenté par le ministre de l’Énergie et de l’Eau, Gebran Bassil, ministre de l’Agriculture par intérim. Ont notamment participé à la conférence intitulée : « Le vin libanais : culture et vision d’avenir », le patriarche maronite Béchara Boutros Raï, l’évêque Samir Mazloum, le ministre sortant du Travail Sélim Jreissati, et les députés Walid Khoury et Gilberte Zouein.
Dans son discours, Gebran Bassil a souligné les avancées du vin libanais en matière de qualité et de quantité. « Notre vin est devenu une preuve de la diversité de notre pays et de la liberté des croyances. La production a augmenté de 10 % par an, tout comme la consommation, sans parler de la hausse constante de nos exportations, lesquelles dépassent aujourd’hui le million et demi de bouteilles par an », a-t-il ajouté.
Et M. Bassil d’ajouter : « La réputation du vin libanais se doit à notre nature, à nos sols et à la main-d’œuvre dont nous bénéficions, sans oublier le rôle joué récemment par l’État pour stimuler et soutenir ce savoir-faire. »
Le ministre a en outre souligné la naissance de l’Institut national de la vigne et du vin en mai dernier et la contribution du ministère de l’Agriculture à cette avancée, tout comme le succès de la Journée du vin libanais à Paris à la même période.
« Cette conférence est un signe d’espoir à l’heure où notre pays subit de nombreuses difficultés économiques, a conclu M. Bassil. L’activité viticole libanaise est un moyen de revitaliser l’économie nationale et nous souhaitons qu’elle soit la plus productive possible. »
Au cours de son intervention, le président de l’Union vinicole du Liban (UVL) Zafer Chaoui est revenu sur les plus importantes réalisations de l’Union depuis sa création en 1997. « Le secteur s’est développé et la qualité du vin s’est améliorée, ce qui nous a permis de l’exporter à l’international selon les critères fixés par l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV), dont le Liban fait partie », a-t-il souligné. « C’est la première fois que le gouvernement, à travers le ministère de l’Agriculture, contribue à promouvoir le vin libanais à l’étranger », s’est félicité M. Chaoui.
De son côté, le président de l’Association des industriels libanais (AIL) Neemat Frem a mis l’accent sur « la qualité de l’industrie vinicole libanaise qui n’est plus à démontrer ». Le président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Beyrouth et du Mont-Liban (CCIAB) Mohammad Choucair a, quant à lui, vanté « la persévérance et la résilience de l’industrie vinicole, malgré les crises qu’a subies le pays », et s’est dit « confiant sur les possibilités de développement qui s’offrent à ce secteur ».
La conférence sur le vin libanais s’est tenue hier à l’Université Saint-Esprit de Kaslik (USEK) sous le haut patronage du président de la République Michel Sleiman, représenté par le ministre de l’Énergie et de l’Eau, Gebran Bassil, ministre de l’Agriculture par intérim. Ont notamment participé à la conférence intitulée : « Le vin libanais : culture et vision...

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