Bassil : La production de vin augmente de 10 % par an environ.
Dans son discours, Gebran Bassil a souligné les avancées du vin libanais en matière de qualité et de quantité. « Notre vin est devenu une preuve de la diversité de notre pays et de la liberté des croyances. La production a augmenté de 10 % par an, tout comme la consommation, sans parler de la hausse constante de nos exportations, lesquelles dépassent aujourd’hui le million et demi de bouteilles par an », a-t-il ajouté.
Et M. Bassil d’ajouter : « La réputation du vin libanais se doit à notre nature, à nos sols et à la main-d’œuvre dont nous bénéficions, sans oublier le rôle joué récemment par l’État pour stimuler et soutenir ce savoir-faire. »
Le ministre a en outre souligné la naissance de l’Institut national de la vigne et du vin en mai dernier et la contribution du ministère de l’Agriculture à cette avancée, tout comme le succès de la Journée du vin libanais à Paris à la même période.
« Cette conférence est un signe d’espoir à l’heure où notre pays subit de nombreuses difficultés économiques, a conclu M. Bassil. L’activité viticole libanaise est un moyen de revitaliser l’économie nationale et nous souhaitons qu’elle soit la plus productive possible. »
Au cours de son intervention, le président de l’Union vinicole du Liban (UVL) Zafer Chaoui est revenu sur les plus importantes réalisations de l’Union depuis sa création en 1997. « Le secteur s’est développé et la qualité du vin s’est améliorée, ce qui nous a permis de l’exporter à l’international selon les critères fixés par l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV), dont le Liban fait partie », a-t-il souligné. « C’est la première fois que le gouvernement, à travers le ministère de l’Agriculture, contribue à promouvoir le vin libanais à l’étranger », s’est félicité M. Chaoui.
De son côté, le président de l’Association des industriels libanais (AIL) Neemat Frem a mis l’accent sur « la qualité de l’industrie vinicole libanaise qui n’est plus à démontrer ». Le président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Beyrouth et du Mont-Liban (CCIAB) Mohammad Choucair a, quant à lui, vanté « la persévérance et la résilience de l’industrie vinicole, malgré les crises qu’a subies le pays », et s’est dit « confiant sur les possibilités de développement qui s’offrent à ce secteur ».