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Liban - Dans les coulisses de la diplomatie

À Genève, le Liban appelé à maintenir ses frontières ouvertes aux réfugiés syriens

Les pays participant aux travaux du comité exécutif du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés de l’ONU (HCR), qui ont débuté hier à Genève, répondront-ils à la demande du Liban de l’aider à porter avec lui le fardeau de la crise syrienne, notamment pour ce qui a trait à l’afflux des réfugiés syriens, d’autant que le pays du Cèdre est dans l’incapacité d’absorber un nombre qui a atteint près de 30 % de la population libanaise ? Une étude a été réalisée dans l’urgence en 22 jours par la Banque mondiale avec le Liban dans ce cadre – le genre d’étude qui, en principe, nécessite un an d’efforts ...
Les réunions de Genève visent à sensibiliser la communauté internationale à la gravité de la situation, de manière à traduire sur le terrain les décisions de la réunion d’aide au Liban qui s’est tenue le 25 septembre dernier à New York. La délégation libanaise, qui se trouve en Suisse, est présidée par le ministre des Affaires sociales, Waël Abou Faour, accompagné du conseiller du président de la République pour les affaires diplomatiques, Nagi Abi Assi, et de la chef de la mission du Liban auprès des organisations internationales à Genève, l’ambassadrice Najla Riachi Assaker.
Selon les informations en provenance de Genève, la délégation a intensifié ses contacts avec les ministres des Affaires étrangères des pays participants en vue d’obtenir une aide directe à l’État libanais dans plusieurs domaines, notamment la santé et l’éducation.
Cette réunion de deux jours du comité exécutif du HCR se déroule en présence de représentants des gouvernements les plus concernés, en l’occurrence le Liban, la Jordanie, la Turquie et l’Irak, mais aussi l’Égypte. La Syrie n’y participe pas dans la mesure où elle n’est pas membre de cette instance.
La « générosité » du Liban et des autres pays d’accueil a été louée dans les allocutions d’ouverture qui ont appelé les différents pays concernés à maintenir leurs frontières ouvertes et à accueillir les réfugiés. Les responsables du HCR ont incité la communauté internationale à alléger le poids du fardeau subi par les pays voisins de la Syrie. Selon les informations en provenance de Genève, les participants aux différentes réunions sont conscients des efforts surhumains déployés par les voisins de la Syrie. Aussi ont-ils appelé les différents pays de la communauté internationale à ne pas se contenter d’envoyer de l’aide à travers les associations humanitaires, mais à accueillir également des réfugiés dans leurs contrées, afin d’alléger un peu les souffrances du Liban et de ses voisins. Seuls l’Allemagne et le Danemark ont répondu présent à ce niveau depuis l’appel lancé dans ce sens par le chef de l’État le 30 janvier dernier au Koweït... La question est de savoir par exemple pourquoi les États-Unis ou le Canada n’en font pas plus à cet égard.
« Nous appelons la communauté internationale à assumer ses responsabilités », a déclaré Waël Abou Faour, qui a souligné l’apparition au Liban de mouvements hostiles aux réfugiés et des appels à fermer la frontière.
Face à l’afflux massif, l’aide internationale fait cruellement défaut, a déploré M. Abou Faour, affirmant : « Nous sommes plus que déçus, nous sommes frustrés (...). Rien d’important ne s’est matérialisé jusqu’à présent. Pas un seul hôpital. Pas une seule école. » Si la communauté internationale n’en fait pas plus, elle risque « de perdre un allié important », a-t-il averti tout en affirmant que le Liban maintiendra, malgré tout, ses frontières ouvertes face aux réfugiés syriens.
L’impression des délégations participantes est que la crise syrienne restera sans solution dans l’immédiat. Ce qui devrait inciter encore plus la communauté internationale à soutenir les pays d’accueil sur le plan de l’habitat, de la santé, de l’éducation et de l’eau, ainsi qu’au niveau des investissements et du développement.
Les pays participant aux travaux du comité exécutif du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés de l’ONU (HCR), qui ont débuté hier à Genève, répondront-ils à la demande du Liban de l’aider à porter avec lui le fardeau de la crise syrienne, notamment pour ce qui a trait à l’afflux des réfugiés syriens, d’autant que le pays du Cèdre est dans l’incapacité...

commentaires (2)

AUX FRAIS DE QUI ? Où SONT LES INSTIGATEURS ET LES POURVOYEURS DE LA GUERRE DE SYRIE, SEULS RESPONSABLES DES FLUX DE REFUGIÉS ?

SAKR LOUBNAN

10 h 34, le 01 octobre 2013

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Commentaires (2)

  • AUX FRAIS DE QUI ? Où SONT LES INSTIGATEURS ET LES POURVOYEURS DE LA GUERRE DE SYRIE, SEULS RESPONSABLES DES FLUX DE REFUGIÉS ?

    SAKR LOUBNAN

    10 h 34, le 01 octobre 2013

  • Ils sont e train de nous la faire à l'envers...ils nous refont le coup des palestiniens...mais quelle bande d'enfoirés!

    GEDEON Christian

    01 h 52, le 01 octobre 2013

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