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Liban

Mikati appelle à accélérer la formation d’un gouvernement pour affronter les échéances locales et régionales

Nagib Mikati.

Le Premier ministre démissionnaire, Nagib Mikati, a tenu dans la journée de samedi à son domicile de Tripoli un point de presse au cours duquel il a fait un tour d’horizon de l’actualité locale, notamment en ce qui concerne la situation sécuritaire dans la capitale du Liban-Nord ainsi que les efforts déployés à plus d’un niveau afin de mettre sur pied une nouvelle équipe ministérielle.
M. Mikati a notamment mis l’accent sur l’importance de la formation d’un nouveau gouvernement dans les plus brefs délais « afin de pouvoir faire face aux développements actuels et aux différentes échéances sur le double plan interne et régional ».
Évoquant en outre la situation à Tripoli sur le plan de la sécurité, le Premier ministre a suggéré que les miliciens de certains quartiers internes de la ville soient intégrés aux Forces de sécurité intérieure « s’ils sont convaincus réellement de la nécessité de se soumettre au cadre et à l’autorité de l’État ». « J’ai discuté avec le ministre de l’Intérieur de la possibilité de les intégrer aux Forces de sécurité intérieure, à l’instar de ce qui s’était produit avec certaines milices après la guerre » libanaise, a déclaré M. Mikati. Le Premier ministre démissionnaire a tenu ces propos en réaction à la déclaration d’un chef de milice à Tripoli qui a souligné qu’il est disposé à remettre ses armes à l’État.
M. Mikati a par ailleurs indiqué que les responsables des services sécuritaires planchent actuellement sur l’élaboration d’un plan de sécurité pour la ville de Tripoli qui serait exécuté en deux étapes : la première aura pour but de mettre un terme aux actes de banditisme et aux incidents isolés ; et la seconde sera axée sur le rétablissement de la stabilité entre les deux secteurs de Bab el-Tebbané et Jabal Mohsen.
Signalons, sur un autre plan, que M. Mikati a reçu, samedi, une délégation d’ulémas du Akkar, venus évoquer l’affaire du drame du navire clandestin qui a fait naufrage au large de l’Indonésie, et qui était en route vers les côtes australiennes. De nombreux habitants du Akkar ont péri lors de ce naufrage, rappelle-t-on.

 

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Il "existe" encore, le Little big Mik ? !

Antoine-Serge KARAMAOUN

08 h 34, le 30 septembre 2013

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Commentaires (1)

  • Il "existe" encore, le Little big Mik ? !

    Antoine-Serge KARAMAOUN

    08 h 34, le 30 septembre 2013

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