"L'agression de ce qu'on appelle l'EIIL contre l'église de l'Annonciation à Raqa, et sa transformation en une base militaire, est contraire aux règles morales et viole un droit de l'Homme essentiel", a dénoncé la Coalition nationale syrienne (opposition) dans un communiqué.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), l'EIIL, l'un des groupes jihadistes les plus puissants en Syrie, a incendié jeudi des statues et des croix dans deux églises du nord du pays.
Pour l'opposition, l'EIIL est "un groupe hors de la révolution syrienne et ne représente en aucun cas les aspirations du peuple syrien".
De plus, ce groupe jihadiste se rapproche des méthodes du régime quand il attaque "l'héritage du peuple syrien en matière de civilisation et de religion", a insisté le communiqué.
La coalition a aussi dénoncé "les gangs du terrorisme lié au régime", responsables selon elle de l'attentat à la voiture piégée qui a fait au moins 30 morts et des dizaines de blessés vendredi près d'une mosquée de Rankous, localité hostile au régime au nord de Damas.
La coalition a évoqué un "terrorisme d'Etat pratiqué depuis deux ans et demi contre les civils, suivant une politique de terreur".
Elle a demandé à la communauté internationale d'"arrêter la machine à tuer du régime en même temps que les armes chimiques", accusant le régime de Damas de "tuer les Syriens également par des armes conventionnelles (...), en faisant exploser des voitures piégées et en jetant des barils d'explosifs" depuis les avions militaires sur les civils.
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