"Nous apprécions cette décision nationale (...) l’État doit assumer ses responsabilités dans toutes les régions", a affirmé le numéro un du Hezbollah. "J'appelle tous les habitants de la banlieue-sud de Beyrouth à coopérer avec les autorités et à les aider pour qu'ils puissent faire leur devoir", a-t-il ajouté.
Le Hezbollah avait mis en place un plan d'auto-sécurité après deux attentats meurtriers dans son fief, dont le premier a fait 50 blessés le 9 juillet, et le second 27 morts le 15 août à Roueiss. Cette décision controversée avait été critiquée par certains partis et a provoqué des tensions dans la région notamment après l'installation de barrages tenus par les hommes du parti chiite.
Lundi après-midi, les premiers soldats et éléments des Forces de sécurité intérieure (FSI) ont été déployés sur la route de l'aéroport. Ils vont progressivement remplacer les miliciens du Hezbollah.
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