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Moyen Orient et Monde

L’opposition syrienne prête à participer à Genève-2

Le président de la Coalition nationale syrienne (CNS), Ahmad Jarba, s’est dit prêt à participer à une conférence sur la paix à Genève, dans une lettre adressée au Conseil de sécurité des Nations unies par les opposants à Bachar el-Assad et datée du 19 septembre. Jusqu’à présent, les opposants à Bachar el-Assad avaient montré des hésitations à participer à cette conférence, notamment après les attaques à l’arme chimique contre un faubourg de Damas qui avaient fait des centaines de morts le 21 août. Exprimant pour la première fois un engagement clair en faveur de l’initiative conjointe de la Russie et des États-Unis, le texte réaffirme toutefois que « toutes les parties doivent accepter que le but de la conférence sera l’établissement d’un gouvernement de transition disposant de pleins pouvoirs exécutifs » comme cela était stipulé lors du premier cycle de négociations sur la Syrie organisé à Genève l’an passé. Insurgés et adversaires d’Assad ont insisté sur le fait que l’actuel président syrien ne pourrait jouer aucun rôle dans ce gouvernement de transition, mais ce dernier n’a pour l’instant montré aucune intention de transférer une quelconque partie de ses pouvoirs.
Dans le courrier adressé à l’ONU, M. Jarba demande également que toute résolution du Conseil de sécurité sur la destruction des armes chimiques syriennes soit prise en vertu du chapitre VII de la Charte de l’ONU qui prévoit un recours à la force en cas de non-application des dispositions. Enfin, M. Jarba demande que le Conseil de sécurité prenne « les mesures nécessaires » pour imposer un cessez-le-feu dans le pays et pour procéder à la libération de milliers de militants pacifiques.
La Coalition de l’opposition syrienne, dont les délégués sont arrivés hier à New York en vue de l’Assemblée générale de l’ONU qui s’ouvre demain, a par ailleurs rejeté une proposition de l’Iran de faciliter un dialogue entre les rebelles et Damas, l’estimant peu crédible de la part du principal allié régional du régime de Bachar el-Assad. Le président iranien Hassan Rohani avait en effet affirmé jeudi, dans une tribune publiée sur le site Internet du quotidien américain Washington Post, que son gouvernement était « prêt à aider à faciliter le dialogue entre le gouvernement syrien et l’opposition ». « Il aurait été plus utile pour les dirigeants iraniens de retirer leurs experts militaires et leurs combattants du territoire syrien », a souligné l’opposition qui a toujours accusé Téhéran de soutenir militairement le régime Assad.
(Sources : agences)
Le président de la Coalition nationale syrienne (CNS), Ahmad Jarba, s’est dit prêt à participer à une conférence sur la paix à Genève, dans une lettre adressée au Conseil de sécurité des Nations unies par les opposants à Bachar el-Assad et datée du 19 septembre. Jusqu’à présent, les opposants à Bachar el-Assad avaient montré des hésitations à participer à cette...

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Barbara nous a chanté "l'aigle noir' , paix à son âme de grande artiste, en lisant cet article qui nous montre un visage plus conciliant des mercenaires à accepter genève 2 , j'ai pas pu m'empêcher de penser à cet aigle noir surgit des ténèbres et venant de nulle part et qui parle de paix avec Bashar et son gouvernement légitime , bien sûr qu'ils vont y apporter des conditions , faire la fine bouche , trépigner , mais en fin de compte s'ils utilisent cette voie , ils auront plus de chances d'accéder à ce qui leur reviendra et nothing else . C'est bien d'avoir essayé la conciliation, c'était le seul moyen de soulager les souffrances du peuple syrien à qui il fallait penser avant de s'embarquer dans cette macabre aventure , les mercenaires en déconfiture totale .

Jaber Kamel

12 h 46, le 23 septembre 2013

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Commentaires (1)

  • Barbara nous a chanté "l'aigle noir' , paix à son âme de grande artiste, en lisant cet article qui nous montre un visage plus conciliant des mercenaires à accepter genève 2 , j'ai pas pu m'empêcher de penser à cet aigle noir surgit des ténèbres et venant de nulle part et qui parle de paix avec Bashar et son gouvernement légitime , bien sûr qu'ils vont y apporter des conditions , faire la fine bouche , trépigner , mais en fin de compte s'ils utilisent cette voie , ils auront plus de chances d'accéder à ce qui leur reviendra et nothing else . C'est bien d'avoir essayé la conciliation, c'était le seul moyen de soulager les souffrances du peuple syrien à qui il fallait penser avant de s'embarquer dans cette macabre aventure , les mercenaires en déconfiture totale .

    Jaber Kamel

    12 h 46, le 23 septembre 2013

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