"L'autosécurité est refusée", a lancé M. Charbel, faisant allusion aux barrages de contrôle mis en place par le Hezbollah dans la banlieue-sud de Beyrouth, après les attentats meurtriers qui ont secoué le fief du parti chiite il y a plusieurs semaines.
Par ailleurs, M. Charbel a indiqué que les pèlerins libanais, enlevés depuis mai 2012 en Syrie, ne se trouvent pas actuellement en Turquie."Ils sont dans en endroit sûr en Syrie", a-t-il déclaré, tout en assurant que les turcs "sont sérieux" dans leurs efforts visant à libérer les otages libanais.
Cette déclaration intervient au lendemain de la prise par des combattants liés à el-Qaëda de la ville syrienne de Aazaz près de la frontière turque, où seraient détenus les otages libanais.
Les ravisseurs de neuf pèlerins chiites (qui étaient onze au départ avant la libération de deux d'entre eux), enlevés le 22 mai 2012 dans la province d'Alep, ont assuré mercredi à leurs proches que les otages sont sains et saufs, selon la chaîne de télévision LBC.
Les familles des pèlerins chiites ont de nouveau manifesté vendredi devant les bureaux de la Turkish Airlines à Beyrouth afin de réclamer leur libération.
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