Sleimane Frangié a apporté sa pleine adhésion à la feuille de route de M. Berry.
Le principal intéressé a redit hier que sa « feuille de route » a pour but « de faciliter la formation du gouvernement et non d’y faire obstacle », et il s’est félicité du fait qu’elle a été en général « bien accueillie ».
On a reproché à cette initiative, qui prévoit un dialogue national sur la formation du gouvernement, de court-circuiter les prérogatives du chef de l’État et du Premier ministre désigné.
Pour sa part, après avoir été reçu par M. Berry, M. Wi’am Wahhab a estimé que l’initiative de M. Berry « est la planche de salut, surtout pour l’autre camp (le 14 Mars), qui n’a encore présenté aucun plan précis de sortie de crise ».
La « feuille de route » a fait « la quasi-unanimité », a ajouté M. Wahhab, qui s’en remet finalement, à l’heure des bilans, au jugement du président de la République.
Par ailleurs, M. Wahhab a réclamé, au nom de la continuité des services publics, notamment de la santé et des travaux publics, que le gouvernement démissionnaire continue de se réunir.
Pour M. Arslane, « le président Berry incarne le centre au sens véritable du terme ». Le député a loué son sens de « la médiation » et a déploré la manière dont « les louables intentions de M. Berry ont été mises en doute ». « Il ne faut pas laisser cette occasion se perdre », a-t-il insisté.
M. Frangié, lui, a apporté « sa pleine adhésion » à la feuille de route du président de la Chambre. Quant à M. Hagop Pakradounian (Tachnag), il a apporté « un appui inconditionnel » à tout effort de dialogue interne.
Une série de réactions a par ailleurs émané de personnalités que la délégation parlementaire a sondées au cours des journées précédentes. C’est ainsi que Ammar Houri (Futur) a condamné comme « ne faisant plus l’unanimité », le triptyque armée-peuple-résistance figurant dans la déclaration ministérielle du gouvernement Mikati.
Pour sa part, Fady Habre (bloc Kataëb) a affirmé que « son parti encourage l’initiative Berry », mais que les remarques qu’il a formulées à son égard portent sur le plan de travail proposé, « notamment la place que cette initiative réserve à une nouvelle loi électorale ».
Et si Monsieur Berry ...démissionnait de son mandat abusif...Ca serait peut être une chance inattendue pour l'avenir......
11 h 31, le 19 septembre 2013