Dans une allocution, le président du conseil municipal de Lebaa, Camille Farès, a réitéré le refus par les habitants de « cette décision ». De son côté, le père Jihad Francis, représentant l’archevêque grec-catholique de Saïda, a expliqué que de nombreux obstacles à caractère « logistique, démographique, légal et humanitaire » empêchent la concrétisation de cette initiative. Il a en outre affirmé que « Jezzine est la région de la coexistence et nous ne sommes pas racistes, mais le bâtiment n’est pas habilité à accueillir des réfugiés ». Et de souligner que cette décision a été prise sans « consulter le président du conseil municipal et les moukhtars de la région ».
De son côté, le député Ziad Assouad a déclaré : « Nous ne permettrons à personne de menacer notre présence, notre identité et notre rôle dans cette région. »
L’Union des municipalités de Jezzine a affirmé dans un communiqué son refus de l’initiative du propriétaire de l’école al-Hadara, déclarant qu’elle prendra part à toute manifestation dans le but d’empêcher la réalisation de ce projet, qui représente un danger pour la sécurité générale et qui est susceptible de changer la démographie de la région.
Les habitants ont affirmé qu’ils poursuivront leur mouvement de protestation jusqu’à ce qu’ils aient gain de cause.
Il n'y a pas une école du hezbollah qui a de la place pour les recevoir ...? avec tous les jeunes immatures sur les checkpoints et leurs grands frères ,engagé dans les œuvres charitables en Syrie... ?
15 h 49, le 18 septembre 2013