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Obama satisfait que Poutine ait pris ses responsabilités envers son "client" Assad

Le président américain Barack Obama s'est dit satisfait, dans un entretien diffusé dimanche, que son homologue russe Vladimir Poutine ait pris la responsabilité de pousser son "client", le président syrien Bachar el-Assad, à démanteler ses armes chimiques.


"Je le félicite de s'être impliqué. Je le félicite d'avoir dit: +je prends la responsabilité de pousser mon client, le régime d'Assad, à gérer les armes chimiques", a déclaré M. Obama, dans cet entretien à ABC News enregistré vendredi.
"M. Poutine et moi-même avons de grands désaccords sur tout un éventail de problèmes", a déclaré M. Obama. "Mais je peux lui parler. Nous avons travaillé ensemble sur des questions importantes", comme des opérations contre le terrorisme, a-t-il précisé.
"Ce n'est pas la guerre froide. Il n'y a pas de compétition entre les Etats-Unis et la Russie", a-t-il ajouté, précisant que les relations entre les deux pays avaient toujours été marquées par la doctrine de Ronald Reagan "Confiance mais vigilance".
"Tout cela est regardé à travers le prisme de l'opposition russo-américaine. Mais ce n'est pas de cela qu'il s'agit. Il s'agit de s'assurer que les pires armes ne soient pas entre les mains soit d'un régime meurtrier, soit de certains membres de l'opposition, opposés aux Etats-Unis comme à Assad", a-t-il encore déclaré.


L'entretien avec ABC a été enregistré avant l'annonce de l'accord entre les Etats-Unis et la Russie sur le démantèlement de l'arsenal d'armes chimiques de la Syrie.
L'accord, annoncé samedi par les chefs de la diplomatie américaine et russe John Kerry et Sergueï Lavrov, fixe des échéances précises: Damas a une semaine pour présenter une liste de ses armes chimiques, et celles-ci doivent être enlevées et détruites d'ici la fin du premier semestre 2014.
En outre, le processus sera fixé dans une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU mentionnant le chapitre VII de la Charte qui ouvre la voie à de possibles sanctions, y compris un recours à la force en cas de manquement du régime syrien à ses engagements. Mais ce point reste encore entouré d'ambiguïtés.

Le président américain Barack Obama s'est dit satisfait, dans un entretien diffusé dimanche, que son homologue russe Vladimir Poutine ait pris la responsabilité de pousser son "client", le président syrien Bachar el-Assad, à démanteler ses armes chimiques.
"Je le félicite de s'être impliqué. Je le félicite d'avoir dit: +je prends la responsabilité de pousser mon client, le régime...