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Liban

Le Futur réclame des « mesures sérieuses et pratiques » contre Assad

Le bloc parlementaire du Futur s’est gardé de commenter un éventuel accord international pour le contrôle des armes chimiques syriennes.
Le bloc parlementaire du Futur a tenu hier sa réunion hebdomadaire sous la présidence de M. Fouad Siniora pour passer en revue les questions d’actualité locales et régionales. C’est le député Atef Majdalani qui a donné lecture du communiqué final, dans lequel il a indiqué d’emblée que le bloc « suit avec intérêt les informations premières relatives à un accord international en gestation pour empêcher le régime syrien de continuer à employer les armes chimiques afin d’exterminer son peuple ».
Il est vrai que le bloc du Futur n’a pas commenté cet accord, mais sa désapprobation s’est manifestée dans la position qu’il a prise par la suite, lorsqu’il a invité la communauté internationale, toujours dans le communiqué, à « assumer ses responsabilités et à prendre des mesures sérieuses, pratiques et urgentes pour mettre fin aux agressions du régime syrien contre son peuple, d’autant que celles-ci ont fait plus de 120 000 tués et un nombre encore plus grand de blessés, d’handicapés et de populations déplacées ». « Le régime syrien, avec en tête son président Bachar el-Assad, assume la responsabilité de l’utilisation d’armes de destruction massive et de crimes commis contre l’humanité et qu’il continue de commettre à l’encontre du peuple syrien », a indiqué M. Majdalani, en estimant que « les auteurs et les instigateurs de ces crimes ne devraient pas pouvoir échapper à la punition ».

Maaloula
Le bloc du Futur a ensuite dénoncé les attaques contre les lieux sacrés chrétiens à Maaloula, « quels que soient les assaillants », en soulignant « le symbolisme religieux » de cette ville de Syrie. « Ces attaques sont condamnables et inacceptables », a-t-il insisté en stigmatisant « toute attaque qui a visé ou qui risque de viser des lieux historiques et religieux chrétiens et musulmans ». Le bloc a ensuite jugé « nécessaire de faire preuve de précision en évoquant ce genre d’informations, colportées par le régime syrien ou autre, afin qu’elles ne deviennent pas une matière pour alimenter les polémiques, la provocation et l’exploitation politique, loin de la vérité ». Il a dans le même temps trouvé suspecte l’affaire de Maaloula, dans la mesure où « les informations au sujet d’attaques interviennent au moment où le monde entier a les yeux tournés vers l’emploi par le régime syrien d’armes chimiques dans sa guerre contre son peuple ».
Dans ce contexte, le bloc s’est arrêté sur « les allégations mensongères et hypocrites du régime qui prétend protéger les minorités, et notamment les chrétiens ». Il a rappelé ses « agissements ainsi que ceux de ses services de renseignements, de nombreuses années durant, contre les Libanais, toutes appartenances communautaires confondues, mais notamment contre les chrétiens, qu’ils persécutaient ». « Cela prouve de manière irréfutable que le régime syrien ne peut pas protéger les chrétiens, ni au Liban ni en Syrie », a insisté le bloc.

Les agissements du Hezb
Sur un autre plan, le bloc du Futur a passé en revue les incidents itinérants de sécurité dans plusieurs régions au Liban, en estimant qu’ils « résultent principalement de la sécurité privée imposée et appliquée par le Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth, ainsi que dans plusieurs secteurs de la Békaa, du Liban-Sud et du Mont-Liban ». Dénonçant ces pratiques, il s’est élevé contre le fait qu’elles commencent à s’étendre aux rues de Beyrouth « où des mesures partisanes de sécurité sont appliquées, notamment la nuit, ce qui affole la population et menace d’un retour vers l’abominable époque au cours de laquelle les milices contrôlaient les quartiers ». Il a attiré l’attention des responsables sur ce phénomène, avant de se féliciter des tentatives du président Michel Sleiman et du Premier ministre désigné, Tammam Salam, de « sortir de cette situation anormale, en mettant en place un gouvernement, conformément aux critères définis par ce dernier ». Le bloc du Futur a accusé le Hezbollah d’avoir entravé la formation d’une nouvelle équipe ministérielle, à cause de son insistance à obtenir la minorité de blocage. Il lui a aussi reproché d’être « toujours en quête d’une formule qui lui permettra de se soustraire à la déclaration de Baabda », qui devrait, de l’avis de ce groupe parlementaire, être au cœur de la déclaration ministérielle du nouveau gouvernement.
Le bloc parlementaire du Futur a tenu hier sa réunion hebdomadaire sous la présidence de M. Fouad Siniora pour passer en revue les questions d’actualité locales et régionales. C’est le député Atef Majdalani qui a donné lecture du communiqué final, dans lequel il a indiqué d’emblée que le bloc « suit avec intérêt les informations premières relatives à un accord international...
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