Le premier juge d’instruction militaire, Riyad Abou Ghida, a émis lundi deux mandats d'arrêt à l'encontre du cheikh sunnite Ahmad al-Gharib et du journaliste Moustapha Houri qui figurent parmi les cinq inculpés pour le double attentat à la voiture piégée qui a fait 45 morts à Tripoli au Liban-Nord. Un troisième inculpé, cheikh Hachem Minkara, chef d’al-Tawhid, une organisation sunnite proche du régime de Damas, a, lui, été remis en liberté.
Cheikh Minkara était accusé d’entrave à la justice, pour avoir été au courant d’un "projet terroriste et n’en avoir pas fait part aux autorités".
Son adjoint, cheikh Ahmad al-Gharib, et Moustapha Houri, qui a occasionnellement travaillé pour la chaîne du Hezbollah al-Manar puis pour la chaîne irakienne Asia basée à Beyrouth, sont accusés d’avoir "fait partie d’une cellule terroriste ayant placé les voitures piégées qui ont explosé devant deux mosquées à Tripoli".
Pour mémoire
Attentats de Tripoli : 5 inculpés, dont deux cheikhs sunnites et un officier des SR syriens
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