Dans une déclaration à la Voix du peuple, le chef de la diplomatie a estimé sur ce plan qu’une guerre contre la Syrie aurait des répercussions négatives sur la région. « Je ne pense pas que des opérations menées contre la Syrie serviraient la cause de la paix, de la stabilité et de la sécurité dans la région », a notamment souligné M. Mansour qui a affirmé en outre dans ce cadre que « le Liban ne restera pas les bras croisés au cas où Israël profiterait d’une agression contre la Syrie pour ouvrir un front contre le Hezbollah au Liban-Sud ». « Il existe une armée et une résistance qui protègent le Liban, a-t-il relevé. Si une agression israélienne est lancée, elle ne sera pas plus importante que celle de 2006. Le Liban est en droit de défendre son territoire. »
M. Mansour a par ailleurs affirmé que « la résistance (le Hezbollah) est constamment prête à faire face à toute agression, malgré son implication dans les combats en Syrie ». « La résistance a été créée pour défendre le Liban et son territoire avec l’armée libanaise », a également ajouté le chef de la diplomatie.
Et M. Mansour d’ajouter : « La région ne peut pas être laissée entre les mains d’un seul État car il existe des équilibres internationaux et des intérêts stratégiques à l’échelle mondiale. Si Washington lance une opération militaire contre la Syrie, la Russie ne se laissera pas entraîner dans un conflit frontal avec les États-Unis car toute confrontation entre ces deux grandes puissances entraînera le monde dans une guerre qui n’aura pas de limites. »
Et M. Mansour de conclure sur ce plan que « la Russie possède plusieurs moyens auxquels elle peut avoir recours afin de juguler toute opération militaire contre la Syrie ».
Notons qu’en soirée, M. Mansour est entré en contact par téléphone avec son homologue syrien, Walid Moallem. Dans une déclaration faite à l’issue de l’entretien téléphonique, M. Mansour a qualifié la situation de « grave », soulignant la nécessité de convoquer le Conseil des ministres à une réunion extraordinaire afin d’examiner les retombées possibles d’une éventuelle opération militaire contre le régime syrien.
OU, LA MÉTHODE COUÉ !
09 h 48, le 29 août 2013