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Liban

Le 14 Mars presse la Chine de mettre fin au calvaire des peuples libanais et syrien

Les attentats de Tripoli et le massacre de Ghouta se sont invités à la table des discussions entre la délégation du 14 Mars présidée par l’ancien député Farès Souhaid et les responsables du Parti communiste chinois à Pékin. Le coordinateur général du 14 Mars se trouve actuellement en visite dans la capitale chinoise à la tête d’une délégation formée des diverses composantes de la coalition.
La délégation a remis au directeur général de l’Asie de l’Ouest-Afrique du Nord et au Bureau des relations extérieures du comité central du Parti communiste de Chine, Du Yan Ling, un mémorandum sur l’approche du 14 Mars concernant l’usage des armes chimiques par le régime syrien au vu et au su de la communauté internationale.
Le 14 Mars a appelé la Chine, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU et que pays ami des peuples arabes, à faire ce qu’il faut pour qu’une enquête  pouvant déterminer les responsabilités dans l’utilisation des armes chimiques en Syrie soit établie, et que le Conseil de sécurité puisse prendre les mesures nécessaires pour mettre un terme à la tragédie vécue par le peuple syrien.
Les membres de la délégation ont également insisté sur la menace que constitue la poursuite de la crise syrienne sur le Liban et la région, le président syrien Bachar el-Assad ayant déjà ouvertement et directement menacé de semer le chaos sur la scène libanaise et régionale. Si la communauté internationale ne réagit pas et ne met pas fin à la répression en Syrie, ces menaces pourraient devenir réalité, a mis en garde le 14 Mars. C’est d’ailleurs dans ce cadre, le même que celui du massacre de Ghouta, que les membres de la délégation ont replacé le double attentat de Tripoli, accusant le régime syrien d’être responsable de ces crimes.
La délégation a, par ailleurs, souligné la nécessité de la mise en application des résolutions internationales sur le Liban, en particulier les résolutions 1559 et 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU, comme une entrée en matière pour une solution. La Chine, qui s’est abstenue lors du vote sur la résolution 1559, peut jouer un rôle positif dans sa mise en œuvre, ainsi que dans l’application de la 1701, notamment en ce qui concerne le désarmement de toutes les milices, libanaises et non libanaises, et le rétablissement de l’autorité de l’État libanais exclusivement sur l’ensemble de son territoire, ainsi que l’arrêt de la contrebande d’armes et le contrôle des frontières.
La délégation libanaise a également indiqué que la Syrie et l’Iran, par le biais d’organisations locales comme le Hezbollah, tentent de saper la mise en œuvre de ces résolutions et de porter atteinte à la légalité internationale, ce qui se répercute négativement sur la stabilité et la sécurité du Liban.
De son côté, le responsable chinois a appelé les parties libanaises à respecter les résolutions internationales, d’autant que le peuple libanais, qui a déjà tant souffert des guerres, a grand besoin de conditions pacifiques permettant de le mettre sur la voie du développement économique et social, considéré par le directoire chinois comme le principal fondement nécessaire pour assurer la stabilité politique et la sécurité.
Les attentats de Tripoli et le massacre de Ghouta se sont invités à la table des discussions entre la délégation du 14 Mars présidée par l’ancien député Farès Souhaid et les responsables du Parti communiste chinois à Pékin. Le coordinateur général du 14 Mars se trouve actuellement en visite dans la capitale chinoise à la tête d’une délégation formée des diverses composantes...
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