Jamal Jarrah, député du bloc du Futur, a estimé hier que « toutes les parties devraient faire des concessions actuellement et garder les dissensions loin des réunions du Conseil des ministres. C’est pour cette raison que nous appelons à la mise en place d’un gouvernement qui sera loin de tout alignement politique ». « La mauvaise situation sécuritaire dans le pays nécessite la formation d’un gouvernement qui œuvre à la stabilisation du pays », a-t-il dit, ajoutant que « l’option de la formation d’un gouvernement militaire est irréaliste ».
Abi Nasr constate la déconfiture de l’État
Neemtallah Abi Nasr, député du Kesrouan, a appelé « toutes les parties en conflit au Liban à la sagesse et au calme dans le but de contrer la discorde. La déconfiture de l’État a commencé et nous plongeons dans l’inconnu ».
Il a rappelé « l’histoire du Liban, un pays connu pour son pluralisme et sa convivialité », souhaitant « un retour au pacte national ».
Les Kataëb se souviennent des « martyrs » de Kour
Une messe a été célébrée hier à Kour, dans le caza du Batroun, pour commémorer les « martyrs » du village tombés lors de la guerre civile. L’office religieux s’est tenu en l’église Mar Mikhaël de Kour en présence notamment du secrétaire général du parti Kataëb, Michel Khoury, représentant l’ancien président de la République, Amine Gemayel, et du député Kataëb Samer Saadé.
Le Jihad islamique dénonce « un complot » contre les camps palestiniens
Le représentant du Jihad islamique au Liban, Abou Imad Rifaï, a mis en garde contre « un complot qui vise les camps palestiniens en les impliquant dans des luttes confessionnelles, et cela pour priver les réfugiés du droit au retour et libérer ainsi les Israéliens de ce dossier ».
Appel tripolitain pour un retour au dialogue national
L’Association pour le développement de Tripoli et de Mina, présidée par Robert Alfred Habib, a tenu hier une réunion à l’issue de laquelle elle a publié un communiqué soulignant « la nécessité de retourner au dialogue et de former un gouvernement d’unité nationale pour répondre au double attentat de Tripoli et pour éviter que le Liban ne sombre dans la guerre ».
Qualifiant le discours du président de la République, Michel Sleiman, de « courageux et responsable », le texte a appelé « tous les Libanais à le soutenir ».