Le président du comité exécutif des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, a rejeté hier tout retour au dialogue avec le Hezbollah, dans une réponse notamment au chef du bloc parlementaire du parti chiite, le député Mohammad Raad, qui multiplie depuis quelque temps les déclarations hostiles à la déclaration de Baabda. « Le problème est posé comme si le camp adverse est un partisan farouche du dialogue. C’est une erreur. Dans la réalité, ce camp badine avec le dialogue pour perdre du temps et manœuvrer. Le camp du 14 Mars, lui, veut vraiment le dialogue », a affirmé M. Geagea, dans un entretien accordé à la Future TV. « Il n’y a pas de solution réelle à la table de dialogue, comme certains le pensent. Le Hezbollah a fixé sa position avant la table de dialogue. Sa présence n’est plus compatible avec celle de l’État au Liban », a-t-il souligné.
Le président des FL a également rejeté toute idée de gouvernement d’union nationale, estimant que « le Hezbollah spolie toute la décision nationale à lui seul, sans laisser personne y participer ». « Lorsqu’il a décidé de se battre en Syrie, a-t-il tenu quiconque au courant de sa décision stratégique ? Où se trouvait l’unité nationale à ce moment précis ? Lorsqu’il a envoyé le drone Job au-dessus d’Israël, s’est-il concerté avec ses alliés au gouvernement ? Partant, le Hezbollah, dans ses actes, contredit ses déclarations. S’il voulait vraiment l’unité nationale, il devrait croire dans le partenariat national et traduire ce dernier dans ses actes quotidiens », a-t-il indiqué.
Et de conclure : « Il est impossible actuellement de s’asseoir avec le Hezbollah au sein d’un cabinet d’union. Il a été trop loin, beaucoup plus loin qu’un gouvernement libanais. Nous voulons un gouvernement libanais. Pour qu’il en soit ainsi, ce gouvernement ne peut pas compter le Hezbollah dans ses rangs en raison de ses engagements à l’extérieur. Comment le Hezbollah pourrait-il avoir un représentant au sein du gouvernement libanais alors que ses troupes ses battent en Syrie ? »
Le président des FL a également rejeté toute idée de gouvernement d’union nationale, estimant que « le Hezbollah spolie toute la décision nationale à lui seul, sans laisser personne y participer ». « Lorsqu’il a décidé de se battre en Syrie, a-t-il tenu quiconque au courant de sa décision stratégique ? Où se trouvait l’unité nationale à ce moment précis ? Lorsqu’il a envoyé le drone Job au-dessus d’Israël, s’est-il concerté avec ses alliés au gouvernement ? Partant, le Hezbollah, dans ses actes, contredit ses déclarations. S’il voulait vraiment l’unité nationale, il devrait croire dans le partenariat national et traduire ce dernier dans ses actes quotidiens », a-t-il indiqué.
Et de conclure : « Il est impossible actuellement de s’asseoir avec le Hezbollah au sein d’un cabinet d’union. Il a été trop loin, beaucoup plus loin qu’un gouvernement libanais. Nous voulons un gouvernement libanais. Pour qu’il en soit ainsi, ce gouvernement ne peut pas compter le Hezbollah dans ses rangs en raison de ses engagements à l’extérieur. Comment le Hezbollah pourrait-il avoir un représentant au sein du gouvernement libanais alors que ses troupes ses battent en Syrie ? »
Le président du comité exécutif des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, a rejeté hier tout retour au dialogue avec le Hezbollah, dans une réponse notamment au chef du bloc parlementaire du parti chiite, le député Mohammad Raad, qui multiplie depuis quelque temps les déclarations hostiles à la déclaration de Baabda. « Le problème est posé comme si le camp adverse est un partisan...
ET IL A TOUT A FAIT RAISON, SAMÎR LE HAKÎM.
09 h 43, le 28 août 2013