« Ces mesures rendront encore plus difficile et compliquée la tâche des services de sécurité, alors que nous devons tous les soutenir malgré nos différends politiques », a déclaré M. Joumblatt dans son éditorial hebdomadaire au journal al-Anba’, l’organe du Parti socialiste progressiste.
« Voilà que le terrorisme frappe à nouveau le Liban. Après l’attentat de Roueiss, il a frappé Tripoli, qui s’était à peine remise des affrontements périodiques entre les deux fronts. La voilà à présent victime d’attentats terroristes qui ont visé des civils et des innocents (...). Les attentats de Roueiss et de Tripoli ont encore une fois prouvé que le terrorisme ne fait pas la différence entre une région et une autre, une communauté et une autre, une secte et une autre », a indiqué Walid Joumblatt.
Et de poursuivre, à l’adresse notamment du Hezbollah, mais implicitement : « Si certaines parties politiques estiment que leur puissance et leur influence sur le terrain est capable de les immuniser contre ces actes terroristes, ils se trompent et font de mauvais calculs. L’objectif essentiel, étudié et programmé, de ce terrorisme est de rappeler que les protagonistes libanais ne sont qu’une partie d’un jeu beaucoup plus grand dirigé par des parties régionales et peut-être aussi internationales. »
« Il est possible que le terrorisme frappe à d’autres endroits. Or le citoyen, inquiet quant à son avenir et celui de ses enfants, a le droit de se demander ce qui l’attend après ces deux attentats. Il a le droit de se demander si les forces politiques libanaises, des deux camps, poursuivront dans le même style d’escalade politique et médiatique, qui mène en fin de compte à plus de tension et de crispations, et qui crée un terrain particulièrement fertile à des opérations terroristes comme celles dont nous avons été témoins », a souligné M. Joumblatt.
« Si ce niveau de détérioration sécuritaire, de vide institutionnel, d’avachissement administratif, de régression économique, de blocus touristique, de crise sociale et d’effondrement global à tous les autres niveaux, est incapable de pousser les parties politiques à dialoguer et à sortir de cette rupture sans précédent même durant les pires années de la guerre... qu’est-ce qui les poussera donc à le faire ? » s’est interrogé le chef du PSP.
Les polémiques stériles
« La responsabilité politique, morale et humanitaire impose à toutes les parties au conflit libanais, même si elles ont des ramifications régionales et internationales, d’élever le niveau de leur discours politique et médiatique au rang des défis de l’instant politique actuel, qui est particulièrement trouble. Ces parties doivent sortir des catégories d’analyse et des classifications qui ne servent à rien et augmentent le conflit, lequel repose en partie sur des considérations sectaires, comme par exemple le projet séfévide et, face à lui, le projet takfiriste », a en outre indiqué Walid Joumblatt.
« Toute cette polémique est stérile et ne sert à rien. Elle pousse le Liban vers l’inconnu et lui fait payer une fois de plus le prix de conflits plus grands que lui, comme si les leçons de la guerre n’avaient pas été tirées. C’est pourquoi il est nécessaire de faire face aux théories de l’autosécurité, qui rend la mission des services de sécurité plus difficile et complexe, à l’heure où ils ont plus que jamais besoin que nous nous rassemblions tous autour d’eux indépendamment de nos conflits politiques et de nos positions divergentes sur les dossiers locaux et régionaux en ébullition, à commencer par la crise syrienne », a-t-il noté.
« La reconnaissance collective de l’inéluctabilité et de l’exclusivité du recours à l’État, ses services de sécurité et l’armée libanaise à cette étape trouble au plan sécuritaire ne fait pas que faciliter l’action des autorités de référence sécuritaires. Cela empêche également une plongée dans l’abîme par la remise en question des îlots sécuritaires ici et là, lesquels pourraient se transformer progressivement en réserves blindées et dessiner de nouvelles lignes de divisions entre les Libanais », a ajouté M. Joumblatt.
« Le peuple libanais n’a cure des positions de telle ou telle partie, des quotas de tel ou tel parti au gouvernement, ni même de l’identité ou de la forme du cabinet. Il aspire d’abord à la sécurité et la paix civile, et recherche la stabilité et la sûreté. Il veut des offres d’emploi et des conditions socio-économiques normales, en lieu et place des déclarations incendiaires qui augmentent les problèmes économiques et sociaux (...) », a-t-il conclu.
Réf.:Damas accuse les rebelles d'avoir utilisé l'arme chimique. Alexandre Flemming, un médecin bactériologiste (Une découverte due au hasard) : parti en vacances, Fleming laisse des cultures de la bactérie STAPHYLOCOCCUS AUREUS dans son laboratoire. A son retour, il observe que certaines de ces cultures ont été accidentellement contaminées par une moisissure appelée PÉNICILLIUM (CHAMPIGNONS) ce qui a tué les bactéries. La PÉNICILLINE EST DONC LE PREMIER ATIBIOTIQUE DÉCOUVERT EN 1928. Source: Encyclopédie....Donc, LA PÉNICILLINE N'A PAS ÉTÉ DÉCOUVERTE PAR LES ARABES. Ni d'ailleurs, L'AUTOMOBILE QUE VOUS CONDUISEZ ETC... Les cerveaux Arabes sont à l'extérieur de leurs pays respectifs. Elias W Chalhoub Chalhoub Elias
17 h 23, le 28 août 2013