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Liban

Ils ont dit :

*Moustapha Allouche, membre du bureau politique du courant du Futur : « On ne peut pas suggérer que le double attentat de Tripoli soit une riposte à celui de Roueiss. C’est le complot de Michel Samaha qui est en œuvre, et c’est un autre Michel Samaha qui l’exécute. Je ne serais pas étonné d’apprendre que cet autre Michel Samaha a planifié l’explosion de Roueiss dans le but de mobiliser davantage le public du Hezbollah contre le terrorisme et, du coup, justifier l’ingérence du Hezb en Syrie. Mais il n’y a pas de différence entre el-Qaëda et le Hezbollah : ils rivalisent tous deux sur le terrain du mal. »

 

* Dory Chamoun, chef du PNL : « Les habitants de Tripoli ne se laisseront pas prendre au jeu consistant à sortir du cadre de la légalité de l’État. Dans le passé, Tripoli a payé chèrement le prix de sa sortie de ce cadre. Depuis, les Tripolitains ont appris. C’est à l’État qu’il revient de préserver l’ordre et la sécurité, et à personne d’autre (...) Le pouvoir de décision du Hezbollah est aux mains de l’Iran. Par conséquent, il nous faut rompre les relations diplomatiques avec Téhéran pour protester contre son comportement inacceptable au Liban. »

 

* Waël Bou Faour, ministre sortant (PSP) des Affaires sociales : « On ferait fausse route si on mettait les martyrs de la banlieue sud face à ceux de Tripoli. Tous sont les victimes d’un même bourreau et d’une même réalité. Il est temps de faire en sorte que ces tueries, au lieu qu’elles soient un facteur de division, soient au contraire une incitation à chaque responsable politique à revenir à sa conscience. Il faut que toutes les forces politiques agissent pour réhabiliter l’entente, quelles que soient les concessions à faire. »

 

* Ghassan Moukheiber, député du Metn (bloc du Changement et de la Réforme) : « Les déclarations et les condamnations ne suffisent plus. L’affligeante réalité impose de strictes mesures de sécurité préventives, mais seules les forces de l’ordre légales devraient les mettre en œuvre, y compris s’il le faut avec la coopération des municipalités et des citoyens. Mais il faut éviter de glisser dans la sécurité privée. »

 

* Khaled Daher, député du Akkar : « Le double attentat de Tripoli a été perpétré sur ordre direct de Bachar el-Assad dans le but de déstabiliser le Liban. Le peuple libanais a fait preuve de sagesse après les attentats de Tripoli et de Roueiss, mais certaines parties ne veulent pas que le pays reste stable. C’est la menace qu’avait lancée le régime syrien par le biais de (l’ancien ministre) Michel Samaha. Pourquoi Tripoli? Parce que cette ville est un symbole du refus de se soumettre au projet du Hezbollah et de l’Iran dans la région. »

 

* Ayoub Hmayed, député de Bint Jbeil et membre du bloc parlementaire berryste : « À l’heure actuelle, nous avons plus que jamais besoin de rassembler notre peuple. Notre unique ennemi sioniste ne cesse pas de nous préparer des complots afin que les Libanais s’en prennent les uns aux autres. Nous devons reprendre le processus de nos retrouvailles et du dialogue entre nous et former un gouvernement de partenariat. »

 

* Imad el-Hout, député de Beyrouth (Jamaa islamiya) : « L’auteur du double attentat de Tripoli est le même que celui de Roueiss et, auparavant, de Bir el-Abed. Il s’agit dans tous les cas du régime syrien, lequel dispose du précédent de Michel Samaha. Combien de Michel Samaha y a-t-il aujourd’hui au Liban au service du régime syrien ? Il revient aux renseignements de l’armée et aux services de sécurité de répondre à cette question (...). Je n’ai pas de problème avec un gouvernement de nature politique, mais il faudrait le cas échéant prendre en compte quatre points : d’abord il n’est pas question d’un cabinet qui couvrirait les agissements du Hezbollah en Syrie ; ensuite, il ne faut pas que les tiraillements politiques entrent au gouvernement; troisièmement, le tiers de blocage a laissé une expérience amère et, enfin, la déclaration ministérielle devrait être fondée sur la déclaration de Baabda. »

 

* Talal Arslane, chef du Parti démocratique libanais et député de Aley : « Nous devons tous ensemble prendre conscience de nos responsabilités devant le peuple libanais qui souffre du fait des politiques occidentales et sionistes malignes. Ces politiques font subir à tous les peuples de la région des tragédies en série. Il nous faut donc cesser de faire des paris qui empêchent la formation d’un gouvernement d’union nationale. Nous devons aussi retourner à la table de dialogue afin de réduire la vulnérabilité sécuritaire du pays. »

 

* Cheikh Mohammad Ali Jouzou, mufti du Mont-Liban : « Que veut donc Hassan Nasrallah du Liban? Pourquoi tient-il tant à l’aventurisme aux dépens du peuple libanais ? (...) Comment concilier entre ce qu’il dit au sujet de la défense du Liban et l’état dans lequel se trouve ce pays à cause du comportement du Hezbollah ? N’est-ce pas cela que veut Israël ? Ce dernier peut dormir tranquille, il y a quelqu’un qui détruit le Liban à sa place. »

*Moustapha Allouche, membre du bureau politique du courant du Futur : « On ne peut pas suggérer que le double attentat de Tripoli soit une riposte à celui de Roueiss. C’est le complot de Michel Samaha qui est en œuvre, et c’est un autre Michel Samaha qui l’exécute. Je ne serais pas étonné d’apprendre que cet autre Michel Samaha a planifié l’explosion de Roueiss dans le but de...
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