Le patriarche maronite Mgr Béchara Raï s'est rendu dimanche à Tripoli pour présenter ses condoléances aux familles des victimes du double attentat qui a secoué la capitale du nord du Liban vendredi dernier.
La bilan de l'attentat, qui n'a pas été revendiqué, s'est alourdi à 45 morts et quelque 280 blessés encore hospitalisés, selon un dernier bilan des services de sécurité. Condamnée unanimement dans le monde, l'attaque est la plus meurtrière depuis la fin de la guerre civile au Liban (1975-1990).
Le double attentat de Tripoli est intervenu huit jours après l'explosion d'une voiture piégée à Roueiss, dans la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah. Cet attentat, qui avait fait 27 tués, était le deuxième frappant la banlieue sud en un peu plus d'un mois.
"Les martyrs des attentats de Tripoli et de la banlieue sud de Beyrouth sont tombés en raison de la discorde qui divise les Libanais, a estimé Mgr Raï. Nous n'en serions pas arrivés là si nous étions attachés aux valeurs de l'Etat et à l'armée, a-t-il ajouté. Nous aurions pu éviter toutes ces catastrophes".
La bilan de l'attentat, qui n'a pas été revendiqué, s'est alourdi à 45 morts et quelque 280 blessés encore hospitalisés, selon un dernier bilan des services de sécurité....
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