Il a en outre jugé pas "crédible" l'accès proposé par Damas à des enquêteurs de l'ONU sur le site de l'attaque présumée, dans la banlieue de la capitale syrienne.
Cet affirmation d'un responsable américain intervient au moment où le président Barack Obama semble se rapprocher d'une possible action militaire limitée en Syrie. Il a mené samedi des consultations au plus haut niveau à la Maison Blanche et eu une conversation avec son allié britannique, le Premier ministre David Cameron afin d'apporter "une réponse sérieuse" au massacre présumé aux armes chimiques du 21 août près de Damas.
Compte tenu du nombre présumé de tués -- plus d'un millier selon l'opposition syrienne --, de leurs symptômes et des informations rassemblées par le renseignement américain, "il y a très peu de doutes actuellement qu'une arme chimique a été utilisée par le régime syrien contre des civils dans cet incident", a expliqué le responsable américain, sous le couvert de l'anonymat.
Et "si le régime n'avait rien à cacher et voulait prouver au monde qu'il n'avait pas eu recours à des armes chimiques au cours de cet incident, il aurait mis un terme à ses attaques et offert un accès immédiat à l'ONU il y a cinq jours", a accusé le responsable.
Si bien que le feu vert donné dimanche par Damas à une équipe de l'ONU arrive "trop tard pour être crédible".
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