"Toutes les informations dont nous disposons convergent pour dire qu'il y a eu un massacre chimique près de Damas et indiquer que c'est le régime de Bachar Al-Assad qui en est à l'origine", a indiqué M. Fabius, à l'issue d'un entretien avec le Premier ministre palestinien Rami Hamdallah.
L'opposition syrienne, parlant de plus de 1.000 morts, a accusé le régime d'avoir perpétré mercredi dans la banlieue de Damas des attaques à l'arme chimique, ce que nie catégoriquement Damas.
Une responsable de l'ONU arrivée samedi à Damas tentait d'obtenir l'autorisation du régime pour dépêcher des experts onusiens, déjà dans la capitale syrienne, enquêter sur ces allégations.
"Nous demandons que l'équipe des Nations unies sur place puisse se rendre très rapidement sur le terrain et effectuer les contrôles nécessaires. Si le régime syrien n'a rien à cacher, que le contrôle soit fait immédiatement sans qu'on cherche des opérations de traverse", a ajouté le ministre français.
"L'information que nous avons montre que ce massacre chimique est d'une telle gravité que, bien évidemment, celui-ci ne pourra pas rester sans réaction forte", a-t-il prévenu.
M. Fabius se trouve ce week-end dans les Territoires palestiniens et en Israël pour encourager les négociations de paix relancées fin juillet et évoquer les crises régionales, selon son ministère.
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