Matthew Schrier, âgé de 35 ans, a déclaré au quotidien qu'il avait été torturé et accusé par ses ravisseurs, membres du Front Al Nosra, un groupe proche d'el-Qaëda, d'être un agent de l'Agence centrale du renseignement américaine (CIA). Pour son premier voyage dans une zone de guerre, le pigiste se déplaçait sans avoir été accrédité par un média. Il avait été enlevé le 31 décembre alors qu'il quittait Alep en voiture.
Matthew Schrier a indiqué au quotidien être passé par une fenêtre du sous-sol pour s'échapper du bâtiment où il était retenu, le 29 juillet, laissant derrière lui son compatriote rencontré en captivité. Le New York Times n'a pas identifié le deuxième otage.
Le journaliste a déclaré avoir été interrogé par des hommes qui parlaient couramment l'anglais. Il a pensé qu'ils étaient canadiens. Matthew Schrier dit aussi avoir reçu des coups de câbles sur la plante des pieds.
Il dit avoir été déplacé plusieurs fois et avoir un temps été retenu par un autre groupe, Ahrar al Cham. Il a également indiqué avoir reçu des chocs électriques et avoir été frappé, précisant que les conditions de sa détention s'étaient quelque peu améliorées après sa conversion à l'islam.
Plusieurs Occidentaux ont été capturés dans des zones tenues par les rebelles depuis le début de la guerre en Syrie, il y a deux ans. Ces enlèvements ont incité la communauté internationale à envisager la présence d'islamistes étrangers parmi les activistes qui luttent contre les forces du président syrien Bachar el-Assad.
Matthew Schrier, âgé de 35 ans, a déclaré au quotidien qu'il avait été torturé et accusé par ses ravisseurs, membres du Front Al Nosra, un groupe proche d'el-Qaëda, d'être un agent de l'Agence centrale du renseignement...
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