Khalil Harb, Mohammad Kawtharani, Mohammad Mansour et Mohammad Kabalan sont également accusés de soutenir des insurgés islamistes en Irak et de fournir un soutien financier à différentes « factions » au Yémen, et à des « chefs militaires responsables d’actes terroristes » en Égypte, en Jordanie, à Chypre ou en Israël, a détaillé le département du Trésor dans un communiqué.
« Contrairement aux affirmations selon lesquelles le Hezbollah serait une organisation de résistance libanaise, son réseau mondial cherche à étendre son influence néfaste et celle de son principal soutien, l’Iran, à travers le Moyen-Orient et au-delà », a indiqué le ministère. Aux termes de ses sanctions, les avoirs dont ces quatre personnes disposeraient aux États-Unis sont gelés.
« Que ce soit en acheminant des combattants étrangers sur la ligne de front dans la guerre civile en Syrie ou en implantant des agents clandestins en Europe, au Moyen-Orient et ailleurs, le Hezbollah demeure une importante menace terroriste mondiale », a assuré David Cohen, sous-secrétaire au Trésor en charge de la lutte antiterroriste, cité dans le communiqué.